Le député Abdoulaye Wilane s’est indigné devant le ministre de la Justice présent lors de la plénière à l’Assemblée nationale ce lundi contre les interdictions de sortie du territoire des ministres du régime sortant tel que l'ancien ministre de l'Urbanisme Abdoulaye Sow entre autres. Le parlementaire parle d’une démarche ‘’despotique’’ sur ‘’fond de populisme, de campagne électorale anticipée’’.
« Le contexte me rend quelque peu colérique pour le républicain que je suis, pour le démocrate que je veux être, pour le parlementaire de la CEDEAO au nom de l’Etat du Sénégal du parlement du Sénégal que je suis. Il vous revient tous, des réservations à des actes qui frisent à la violation de la loi, l’arbitraire et une démarche despotique sur fond de populisme, de campagne électorale anticipée. Le maire de Kaffrine, mon frère Abdoulaye Saydou Sow comme d’autre ministres ont été refoulé à l’aéroport. Que je sache, il n'y a pas encore de décision de justice même s'il y a des enquêtes qui sont en cours. Je ne suis pas pour l’impunité. Je suis pour l’imputabilité. Je suis pour la redevabilité. Je suis pour la transparence, mais je ne veux pas que les erreurs que d’anciens régimes ont commises, vous rattrape », a déclaré Abdoulaye Wilane.
« On n'est pas inculpé par un juge, on vous arrête. Alors que certainement, vous pouvez avoir un rendez-vous médical. Vous pouvez avoir un rendez-vous dans le cadre de vos activités, on vous arrête comme ça parce que vous étiez dans l’autre régime. Ah non, ça ne va pas avec ça », a déploré le député de la Coalition Benno Bokk Yakaar (BBY).
« Il ne faut pas que cette commission que nous allons adopter, qui est consolidante, et valorisante, ne soit pas dépourvue de moyens pour ses ambitions. Sur ce rapport précis, M. le ministre, garde des Sceaux, passez le temps de la colère parce que y a des colères justes. Je voudrais dire solennellement, que c’est ça l’Etat de droit. L’Etat est impersonnel. Les hommes passent l’Etat demeure », a ajouté M. Wilane.
Par ailleurs, l'ancien maire de Kaffrine soutient qu’il votera cette loi, car dit-il, « c’est venu à son heure, parce que ça permet de replacer le Sénégal dans son rang au niveau Africain, au niveau mondial ».
« Le contexte me rend quelque peu colérique pour le républicain que je suis, pour le démocrate que je veux être, pour le parlementaire de la CEDEAO au nom de l’Etat du Sénégal du parlement du Sénégal que je suis. Il vous revient tous, des réservations à des actes qui frisent à la violation de la loi, l’arbitraire et une démarche despotique sur fond de populisme, de campagne électorale anticipée. Le maire de Kaffrine, mon frère Abdoulaye Saydou Sow comme d’autre ministres ont été refoulé à l’aéroport. Que je sache, il n'y a pas encore de décision de justice même s'il y a des enquêtes qui sont en cours. Je ne suis pas pour l’impunité. Je suis pour l’imputabilité. Je suis pour la redevabilité. Je suis pour la transparence, mais je ne veux pas que les erreurs que d’anciens régimes ont commises, vous rattrape », a déclaré Abdoulaye Wilane.
« On n'est pas inculpé par un juge, on vous arrête. Alors que certainement, vous pouvez avoir un rendez-vous médical. Vous pouvez avoir un rendez-vous dans le cadre de vos activités, on vous arrête comme ça parce que vous étiez dans l’autre régime. Ah non, ça ne va pas avec ça », a déploré le député de la Coalition Benno Bokk Yakaar (BBY).
« Il ne faut pas que cette commission que nous allons adopter, qui est consolidante, et valorisante, ne soit pas dépourvue de moyens pour ses ambitions. Sur ce rapport précis, M. le ministre, garde des Sceaux, passez le temps de la colère parce que y a des colères justes. Je voudrais dire solennellement, que c’est ça l’Etat de droit. L’Etat est impersonnel. Les hommes passent l’Etat demeure », a ajouté M. Wilane.
Par ailleurs, l'ancien maire de Kaffrine soutient qu’il votera cette loi, car dit-il, « c’est venu à son heure, parce que ça permet de replacer le Sénégal dans son rang au niveau Africain, au niveau mondial ».
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