La 15e législature de l’Assemblée nationale, dont les députés viennent d’être installés, a connu son premier blocage. Au cœur de ce différend, la question de la parité dans la constitution du bureau, notamment pour les postes de vice-présidents, suscite un débat entre les groupes parlementaires Pastef et Takku Wallu Sénégal.
Le président du groupe parlementaire Pastef, Aiyib Daffé, a accusé ses collègues de Takku Wallu Sénégal de chercher à contourner les dispositions de l’article 14 du règlement intérieur. Selon lui, cet article impose le respect de la parité dans la constitution des listes de candidatures. « Depuis ce matin, nous avons déposé une liste complète respectant la parité pour les sept premiers postes de vice-présidents. Pourtant, nos collègues refusent de se conformer à cette règle, bloquant ainsi les travaux de l’Assemblée », a-t-il déclaré.
M. Daffé a également dénoncé le refus de Mohamed Ngom, plus connu sous le nom de Farba Ngom, candidat proposé par Takku Wallu Sénégal, de céder sa place à une femme.
Aissata Tall Sall, présidente du groupe parlementaire Takku Wallu Sénégal, a réagi en affirmant que son groupe n’avait violé aucune règle et rejetait les accusations. « Le groupe Takku Wallu Sénégal n’a pas de leçons de féminisme à recevoir. L’article 14 du règlement intérieur ne mentionne pas une obligation de parité pour les postes de vice-présidents. Nous avons respecté les procédures en déposant notre liste dans les délais, ce matin à 11 heures », a-t-elle répliqué.
Elle a également défendu la candidature de Mohamed Ngom, qualifiant les accusations de Pastef de « tentative de manipulation ». Elle a ajouté : « Seuls les tribunaux peuvent dire si la loi a été violée. Personne n’a le droit de s’arroger ce pouvoir. Je tiens à vous le rappeler respectueusement et à préciser que notre candidat pour le poste de huitième vice-président est Monsieur Mohamed Ngom, jusqu’à ce qu’il en soit jugé autrement. Et ce n’est pas ici que ce jugement sera rendu. »
Suite à cet échange, le président de l’Assemblée nationale nouvellement élu, Malick Ndiaye, a décidé de suspendre la séance, précisant que « le groupe parlementaire Pastef proposera à la place le nom d’une femme ».
Le président du groupe parlementaire Pastef, Aiyib Daffé, a accusé ses collègues de Takku Wallu Sénégal de chercher à contourner les dispositions de l’article 14 du règlement intérieur. Selon lui, cet article impose le respect de la parité dans la constitution des listes de candidatures. « Depuis ce matin, nous avons déposé une liste complète respectant la parité pour les sept premiers postes de vice-présidents. Pourtant, nos collègues refusent de se conformer à cette règle, bloquant ainsi les travaux de l’Assemblée », a-t-il déclaré.
M. Daffé a également dénoncé le refus de Mohamed Ngom, plus connu sous le nom de Farba Ngom, candidat proposé par Takku Wallu Sénégal, de céder sa place à une femme.
Aissata Tall Sall, présidente du groupe parlementaire Takku Wallu Sénégal, a réagi en affirmant que son groupe n’avait violé aucune règle et rejetait les accusations. « Le groupe Takku Wallu Sénégal n’a pas de leçons de féminisme à recevoir. L’article 14 du règlement intérieur ne mentionne pas une obligation de parité pour les postes de vice-présidents. Nous avons respecté les procédures en déposant notre liste dans les délais, ce matin à 11 heures », a-t-elle répliqué.
Elle a également défendu la candidature de Mohamed Ngom, qualifiant les accusations de Pastef de « tentative de manipulation ». Elle a ajouté : « Seuls les tribunaux peuvent dire si la loi a été violée. Personne n’a le droit de s’arroger ce pouvoir. Je tiens à vous le rappeler respectueusement et à préciser que notre candidat pour le poste de huitième vice-président est Monsieur Mohamed Ngom, jusqu’à ce qu’il en soit jugé autrement. Et ce n’est pas ici que ce jugement sera rendu. »
Suite à cet échange, le président de l’Assemblée nationale nouvellement élu, Malick Ndiaye, a décidé de suspendre la séance, précisant que « le groupe parlementaire Pastef proposera à la place le nom d’une femme ».
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