Le double attentat-suicide mardi, contre l’ambassade d’Iran à Beyrouth, a suscité une vague de condamnations locales et internationales. Une journée de deuil national sera observée jeudi 21 novembre en hommage aux 23 victimes.
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Ces attentats sont les premiers, commis par des kamikazes au Liban, depuis l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri en 2005. Ils marquent une escalade sans précédent de la violence, à un moment où toutes les institutions du pays sont bloquées ou paralysées par une crise politique. Ils interviennent en outre, dans un contexte régional très tendu, marqué par une confrontation entre l’Iran et l’Arabie Saoudite, qui voient d’un mauvais œil le soutien militaire du Hezbollah au régime syrien et le rapprochement entre l’Iran et l’Occident. Le président de la République n’a pas mâché ses mots. Michel Sleiman a déclaré que le Liban ne permettra pas au terrorisme importé de détruire son tissu social, et ne permettra pas non plus aux parties étrangères de régler leurs comptes sur son sol Washington, Moscou, Paris, Londres, l’Union européenne et le Conseil de sécurité, ont aussi fermement condamné ce double attentat. Mais les Libanais savent qu’il faudra plus que des condamnations verbales pour les mettre à l’abri de nouveaux attentats. Seul un accord entre Riyad et Téhéran peut préserver la stabilité.
Source : Rfi.fr
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