« Oui à la relecture de la Constitution », « non à la politique occidentale », pouvait-on lire sur les banderoles et pancartes confectionnées pour l’occasion. Pour les organisateurs de ces manifestations qui se sont également déroulées dans plusieurs autres villes du pays, l’actuelle Constitution du Burkina Faso est loin de refléter les réalités de la soixantaine d’ethnies du pays.
Selon Ghislain Dabiré, porte-parole des manifestants, la souveraineté du Burkina Faso ne doit pas être « partielle mais totale et non négociable ». « Oui à un changement constitutionnel à l’image des réalités du Burkina, oui aux initiatives endogènes de développement et de sécurité, oui à la liberté du Burkina dans ses choix de partenariats », a-t-il déclaré face à des centaines manifestants. Brigitte Ouédraogo, présidente du Collectif des femmes pour la paix et le développement, invite d’ailleurs le capitaine Ibrahim Traoré à procéder dans les jours à venir à une relecture de l’actuel texte fondamental.
Ces organisations de la société civile ont dénoncé ce qu’elles considèrent comme la « manipulation » du peuple burkinabè par certaines organisations internationales telles que la Cédéao et l’Union européenne. « Non aux valets locaux et leurs politiques internes de déstabilisation, non aux politiques françaises et de diabolisation du Burkina Faso, ainsi que d’autres nations africaines », a martelé Ghislain Dabiré
Selon Ghislain Dabiré, porte-parole des manifestants, la souveraineté du Burkina Faso ne doit pas être « partielle mais totale et non négociable ». « Oui à un changement constitutionnel à l’image des réalités du Burkina, oui aux initiatives endogènes de développement et de sécurité, oui à la liberté du Burkina dans ses choix de partenariats », a-t-il déclaré face à des centaines manifestants. Brigitte Ouédraogo, présidente du Collectif des femmes pour la paix et le développement, invite d’ailleurs le capitaine Ibrahim Traoré à procéder dans les jours à venir à une relecture de l’actuel texte fondamental.
Ces organisations de la société civile ont dénoncé ce qu’elles considèrent comme la « manipulation » du peuple burkinabè par certaines organisations internationales telles que la Cédéao et l’Union européenne. « Non aux valets locaux et leurs politiques internes de déstabilisation, non aux politiques françaises et de diabolisation du Burkina Faso, ainsi que d’autres nations africaines », a martelé Ghislain Dabiré
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