Pour l’enseignant chercheur Abdoul Karim Saidou, de l’université de Ouaga 2 et du Centre pour la gouvernance démocratique, l’élection d’Emmanuel Macron doit inspirer la jeunesse africaine : « Ce que les Français ont fait, c’est un signal très fort, c’est un message qui peut inspirer les Africains sur la vieille classe politique, les chefs d’Etat qui se succèdent sans que l'on ne voit de changement au niveau des politiques publiques. Cela peut être un élément qui peut inspirer la jeunesse africaine. »
Même si elle qualifie d’ « anticonformiste » le nouveau président français, la société civile burkinabè ne s’attend pas à de grands bouleversements au niveau des relations franco-africaines.
« La politique française est le fait d’officines qui conçoivent, qui font des projections pour protéger les intérêts de la France, alors il [ Emmanuel Macron ndlr.] sera dans l’engrenage de cette politique. Evidemment, ça ne va pas changer fondamentalement sur le plan économique. C’est aux Etats africains également de s’assumer », estime Dr Alfred Ouedraogo, porte-parole du Front de renforcement de la citoyenneté.
Sur la question de l’immigration, Evariste Konsimbo, du Cercle d’éveil, dénonce déjà une politique de « l’immigration choisie » prônée par le nouveau président français. « Il est prêt à accepter les cerveaux et ce n’est pas bien pour les pays africains car cela va contribuer à dépeupler l’Afrique des hommes de conception dont on a besoin. »
Au Burkina Faso, la société civile espère que l’effet « Macron » fera bouger les lignes en politique pour parvenir à un changement dans la conduite des affaires.
Même si elle qualifie d’ « anticonformiste » le nouveau président français, la société civile burkinabè ne s’attend pas à de grands bouleversements au niveau des relations franco-africaines.
« La politique française est le fait d’officines qui conçoivent, qui font des projections pour protéger les intérêts de la France, alors il [ Emmanuel Macron ndlr.] sera dans l’engrenage de cette politique. Evidemment, ça ne va pas changer fondamentalement sur le plan économique. C’est aux Etats africains également de s’assumer », estime Dr Alfred Ouedraogo, porte-parole du Front de renforcement de la citoyenneté.
Sur la question de l’immigration, Evariste Konsimbo, du Cercle d’éveil, dénonce déjà une politique de « l’immigration choisie » prônée par le nouveau président français. « Il est prêt à accepter les cerveaux et ce n’est pas bien pour les pays africains car cela va contribuer à dépeupler l’Afrique des hommes de conception dont on a besoin. »
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