Ni les journalistes, ni les agents de la Croix-Rouge burundaise, présents sur place lors de l'incendie mais tenus à l'écart, n'avaient pu voir le nombre de corps enlevés par la police. Celle-ci, dans la foulée, les avaient enterrés nuitamment, sans même prévenir les parents des victimes.
Deux semaines après, les autorités refusent toujours de communiquer sur le sujet, les familles de ceux qui ont perdu les leurs n'ont toujours pas été informées et sont mortes d'angoisse. Certains ont même été menacés ou emprisonnés, alors que les journalistes locaux ont été réduits au silence.
Les ONG confirment un très lourd bilan
Seules des ONG qui travaillent clandestinement dans le pays peuvent confirmer le bilan très lourd qui circule dans la prison de Gitega et dans les environs. Et les seuls à pouvoir s'exprimer librement sont ceux qui vivent en exil comme le président de la Ligue des droits de l'homme Iteka, Anschaire Nikoyagize.
« Les gestionnaires de cet épisode n'ont encore opéré aucun contrôle alors qu'auparavant le contrôle se faisait journalièrement. La Ligue Iteka est aussi préoccupée par le comportement de ces gestionnaires qui continuent à terroriser les membres des familles qui viennent demander la situation des leurs. »
La Ligue Iteka ainsi que d'autres organisations de défense des droits de l'homme assurent qu'il y a eu plus de 300 victimes lors de l'incendie de la prison de Gitega, en se basant notamment sur les témoignages de rescapés, qui assurent que plus de 250 détenus de la chambre 4 de cette prison n'ont pas pu s'en échapper car leur porte était restée fermée par les gardiens.
Le gouvernement sait
Et pour Me Jean-Claude Ntiburumunsi d'Acat-Burundi, le gouvernement burundais sait, même s'il ne veut pas parler : « Avant l'incendie, la prison comptait 1539 détenus. Suite à cette tragédie, le ministère de la Solidarité nationale a fait un don de 1200 matelas à la prison et tous les prisonniers ont été servis... » Où sont passés les 339 autres ?
Ces organisations continuent de dénoncer un enterrement « inhumain » pour ces victimes qui « n'a pas respecté ni la dignité humaine ni la culture burundaise ». Elles appellent le gouvernement burundais à revoir sa copie.
Deux semaines après, les autorités refusent toujours de communiquer sur le sujet, les familles de ceux qui ont perdu les leurs n'ont toujours pas été informées et sont mortes d'angoisse. Certains ont même été menacés ou emprisonnés, alors que les journalistes locaux ont été réduits au silence.
Les ONG confirment un très lourd bilan
Seules des ONG qui travaillent clandestinement dans le pays peuvent confirmer le bilan très lourd qui circule dans la prison de Gitega et dans les environs. Et les seuls à pouvoir s'exprimer librement sont ceux qui vivent en exil comme le président de la Ligue des droits de l'homme Iteka, Anschaire Nikoyagize.
« Les gestionnaires de cet épisode n'ont encore opéré aucun contrôle alors qu'auparavant le contrôle se faisait journalièrement. La Ligue Iteka est aussi préoccupée par le comportement de ces gestionnaires qui continuent à terroriser les membres des familles qui viennent demander la situation des leurs. »
La Ligue Iteka ainsi que d'autres organisations de défense des droits de l'homme assurent qu'il y a eu plus de 300 victimes lors de l'incendie de la prison de Gitega, en se basant notamment sur les témoignages de rescapés, qui assurent que plus de 250 détenus de la chambre 4 de cette prison n'ont pas pu s'en échapper car leur porte était restée fermée par les gardiens.
Le gouvernement sait
Et pour Me Jean-Claude Ntiburumunsi d'Acat-Burundi, le gouvernement burundais sait, même s'il ne veut pas parler : « Avant l'incendie, la prison comptait 1539 détenus. Suite à cette tragédie, le ministère de la Solidarité nationale a fait un don de 1200 matelas à la prison et tous les prisonniers ont été servis... » Où sont passés les 339 autres ?
Ces organisations continuent de dénoncer un enterrement « inhumain » pour ces victimes qui « n'a pas respecté ni la dignité humaine ni la culture burundaise ». Elles appellent le gouvernement burundais à revoir sa copie.
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