Viols, souvent collectifs, mutilations génitales ou encore circoncisions masculines forcées… Voilà quelques-unes des violences sexuelles documentées lors de la présidentielle de 2017. Des violences qui touchent en particulier les régions considérées comme des bastions de l’opposition.
« D’après les témoignages de survivantes que nous avons recueillis, des violences basées sur le genre ont été commises à grande échelle lors de la présidentielle dans les bastions de l’opposition, affirme Irène Soila, chargée de programme au sein de la Fédération kényane des droits de l’homme. Les principaux auteurs de ces violences sont la police ou d’autres hommes en uniforme. Elles ont été commises pendant des épisodes de répression. Les forces de sécurité ont profité du climat de confrontation lors des manifestations pour se livrer à ces violences. »
Les auteurs de ce rapport s’inquiètent de l’impunité qui entoure toujours ces violences, plus de quatre ans après l’élection. « La plupart des survivantes interrogées n’ont pas porté plainte. Les auteurs étant des policiers, il n’y avait de toute façon aucune chance qu’un autre policier donne suite à une plainte visant un de ses collègues », poursuit Irène Soila.
Au-delà des conséquences physiques, sociales et psychologiques qu’engendrent ces violences, les Fédérations internationale et kényane des droits de l’homme redoutent qu’elles n’entravent la participation des femmes aux prochaines élections, au point selon la FIDH d’en compromettre « la crédibilité ».
« D’après les témoignages de survivantes que nous avons recueillis, des violences basées sur le genre ont été commises à grande échelle lors de la présidentielle dans les bastions de l’opposition, affirme Irène Soila, chargée de programme au sein de la Fédération kényane des droits de l’homme. Les principaux auteurs de ces violences sont la police ou d’autres hommes en uniforme. Elles ont été commises pendant des épisodes de répression. Les forces de sécurité ont profité du climat de confrontation lors des manifestations pour se livrer à ces violences. »
Les auteurs de ce rapport s’inquiètent de l’impunité qui entoure toujours ces violences, plus de quatre ans après l’élection. « La plupart des survivantes interrogées n’ont pas porté plainte. Les auteurs étant des policiers, il n’y avait de toute façon aucune chance qu’un autre policier donne suite à une plainte visant un de ses collègues », poursuit Irène Soila.
Au-delà des conséquences physiques, sociales et psychologiques qu’engendrent ces violences, les Fédérations internationale et kényane des droits de l’homme redoutent qu’elles n’entravent la participation des femmes aux prochaines élections, au point selon la FIDH d’en compromettre « la crédibilité ».
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