Zulekha Hassan a dit qu'elle avait "eu une urgence" et qu'elle avait donc dû emmener son bébé au travail.
Les travaux parlementaires, qui sont diffusés en direct par le radiodiffuseur public kenyan KBC, ont été temporairement interrompus lorsqu'elle est entrée dans la salle en portant son enfant.
Selon le règlement intérieur, les "étrangers" ne sont pas admis dans la chambre, enfants compris.
Le vice-président avait la difficile tâche de contrôler les députés, car certains commençaient à crier et d'autres se bousculaient.
Il a ordonné à la représentante des femmes du comté de Kwale de quitter la chambre, disant que sa décision était "sans précédent".
Mme Hassan a ensuite déclaré aux journalistes que le Parlement n'avait toujours pas mis en place de salle familiale bien qu'il ait accepté de le faire en 2013.
"J'ai vraiment essayé de ne pas venir avec le bébé, mais aujourd'hui, j'ai eu une urgence ; que devais-je faire ? Si le Parlement avait une crèche ou une salle familiale, je pourrais y mettre mon bébé".
"Maintenant que nous demandons plus de femmes au Parlement, vous devez créer une atmosphère favorable à la famille" a indiqué Zulekha Hassan.
Cette expulsion a lancé un débat sur les médias sociaux. Certains ont fait l'éloge de la députée, évoquant d'autres pays qui autorisent les bébés au parlement, mais d'autres tweetos l'accusent d'être à la recherche du buzz.
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