Ag Ghali est pourtant descendu dans les zones d'Ansongo, d'Andéranboukane et de Ménaka, non loin de la frontière avec le Niger. Même tonalité au sein du MNLA : « Depuis les affrontements de Gao où des Touaregs sont morts, Iyad est notre ennemi. Il cherche des alliances mais il n'a des liens qu'avec AQMI » affirme un chef militaire du mouvement de libération de l'Azawad.
Même dans son fief de Kidal, Ag Ghali est isolé. « Il y a beaucoup de défections dans son groupe, ça se voit. Il n'a plus d'argent » explique un jeune commerçant. « Il n'arrive pas à imposer ses idées, la charia n'est pas acceptée ici » ajoute une femme.
Reste que son nouveau drapeau : une arme automatique, un sabre et un coran sur fond blanc flotte sur le gouvernorat, le commissariat et sa maison de Kidal. Iyad Ag Ghali n'est pas surnommé « le stratège » pour rien. Il sait mieux que quiconque que depuis la nuit des temps les alliances évoluent sans cesse dans le nord du Mali.
Source: RFI