Le président Goodluck Jonathan lors du Jour de la démocratie, à Abuja, le 29 Mai 2013. Reuters/Afolabi Sotunde
Le Nouveau PDP, groupe dissident du parti au pouvoir, a été rallié par vingt sénateurs et sept gouverneurs. Lancé de façon spectaculaire le week-end dernier en plein congrès du parti PDP, cette nouvelle formation politique donne du fil à retordre au président Goodluck Jonathan, déjà fragilisé par la secte islamiste Boko Haram dans le nord du pays, et qui selon toute vraisemblance, devrait briguer un deuxième mandat en 2015.
Les élus entrés en dissidence ont souhaité marquer leur désapprobation vis à vis d'une direction qu'ils jugent de plus en plus éloignée de la base. « Les décisions sont prises sans consultation aucune, par une direction corrompue qui n’accepte aucune critique et qui nous emmènera droit à l'échec lors des élections de 2015 », a mis en garde Bukola Saraki, un sénateur joint par RFI.
Politiciens du Nord
Ce mouvement est emmené par plusieurs éminents politiciens du Nord, qui n'ont pas apprécié la décision du parti de présenter Goodluck Jonathan, issu d'une province du Sud, aux élections de 2011.
Les frondeurs souhaitent que le PDP tienne compte de leurs doléances et menacent de faire sécession le cas échéant. Dans une lettre publiée en début de semaine, les membres de cette mouvance demandent par ailleurs aux agents de l'Etat de mettre un terme aux intimidations et harcèlement dont ils se disent victimes.
Du côté des loyalistes certains recherchent l'apaisement et se félicitent que des réunions aient été organisées au plus haut niveau pour préserver l'unité du parti. Le directeur national du PDP, Bamanga Tukur, a lui opté pour la menace. Il a affirmé avoir demandé aux forces de sécurité du pays d’interpeller toute personne usurpant le titre de membre du comité exécutif du parti au pouvoir au Nigeria.
Source : Rfi.fr
Les élus entrés en dissidence ont souhaité marquer leur désapprobation vis à vis d'une direction qu'ils jugent de plus en plus éloignée de la base. « Les décisions sont prises sans consultation aucune, par une direction corrompue qui n’accepte aucune critique et qui nous emmènera droit à l'échec lors des élections de 2015 », a mis en garde Bukola Saraki, un sénateur joint par RFI.
Politiciens du Nord
Ce mouvement est emmené par plusieurs éminents politiciens du Nord, qui n'ont pas apprécié la décision du parti de présenter Goodluck Jonathan, issu d'une province du Sud, aux élections de 2011.
Les frondeurs souhaitent que le PDP tienne compte de leurs doléances et menacent de faire sécession le cas échéant. Dans une lettre publiée en début de semaine, les membres de cette mouvance demandent par ailleurs aux agents de l'Etat de mettre un terme aux intimidations et harcèlement dont ils se disent victimes.
Du côté des loyalistes certains recherchent l'apaisement et se félicitent que des réunions aient été organisées au plus haut niveau pour préserver l'unité du parti. Le directeur national du PDP, Bamanga Tukur, a lui opté pour la menace. Il a affirmé avoir demandé aux forces de sécurité du pays d’interpeller toute personne usurpant le titre de membre du comité exécutif du parti au pouvoir au Nigeria.
Source : Rfi.fr
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