L’ambiance est affairée dans ce centre pour l’éducation de masse de Maiduguri. Les stagiaires sont réunis par groupe de 15 pour assister aux cours pratiques qui leur permettront d’acquérir en trois mois les compétences nécessaires pour se lancer dans leur nouveau métier.
« Il y a six ateliers de formation ici, qui accueillent des femmes et des hommes, explique Zeynab Moussa, qui travaille pour l’agence étatique partenaire de l’Unicef. Les matériaux de base que nous utilisons ici sont bon marché et faciles à trouver pour débuter la future activité. Nous leur donnons une indemnité de 16 euros pour trois mois de formation. »
Cette expérience apporte des bénéfices concrets aux jeunes participants.
Après avoir appris la couture, Fatima Ali a été embauchée par l’Unicef pour participer à la confection de 27 000 uniformes qui seront distribués aux écoliers de l’État de Borno. « Je suis très contente de cette formation. Ça m’a beaucoup aidé. Maintenant je peux payer les frais de scolarité de mes petits frères qui sont à l’école primaire, se réjouit-elle. Je gagne entre 35 et 55 euros tous les trois mois. J’utilise cet argent pour acheter des vêtements, de la nourriture, ça me suffit pour vivre au quotidien. »
Fatima et sa famille vivaient dans le camp de déplacés de Teacher’s Village, mais celui-ci a été fermé à la mi-janvier par le gouvernement de l’État de Borno, qui veut renvoyer ces populations dans leur village d’origine. Mais pas question pour la jeune fille de quitter sa nouvelle activité. « Je ne veux pas du tout retourner dans mon village. Il y a encore beaucoup de problèmes là-bas et je ne veux pas quitter ce travail et me retrouver au chômage. J’ai appris beaucoup de choses ici, à couper le tissu, à coudre, manipuler la machine à coudre. Je suis satisfaite. »
Qu’elles aient été déplacées de leur village d’origine ou qu’elles soient membres de la communauté hôte, apprendre un nouveau métier permet aussi à ces jeunes filles de gagner en confiance. Asenath est d’autant plus fière qu’elle a choisi de participer à la formation pour devenir peintre en bâtiment, qui attire habituellement surtout les garçons. « Ce que les hommes peuvent faire, les femmes peuvent le faire encore mieux. Je vis à Maiduguri avec mon père et mes frères, je suis la seule fille de la famille. Quand je leur ai dit que j’apprenais à peindre, ils se sont moqués de moi. Mais je sais que je peux y arriver ! »
« Il y a six ateliers de formation ici, qui accueillent des femmes et des hommes, explique Zeynab Moussa, qui travaille pour l’agence étatique partenaire de l’Unicef. Les matériaux de base que nous utilisons ici sont bon marché et faciles à trouver pour débuter la future activité. Nous leur donnons une indemnité de 16 euros pour trois mois de formation. »
Cette expérience apporte des bénéfices concrets aux jeunes participants.
Après avoir appris la couture, Fatima Ali a été embauchée par l’Unicef pour participer à la confection de 27 000 uniformes qui seront distribués aux écoliers de l’État de Borno. « Je suis très contente de cette formation. Ça m’a beaucoup aidé. Maintenant je peux payer les frais de scolarité de mes petits frères qui sont à l’école primaire, se réjouit-elle. Je gagne entre 35 et 55 euros tous les trois mois. J’utilise cet argent pour acheter des vêtements, de la nourriture, ça me suffit pour vivre au quotidien. »
Fatima et sa famille vivaient dans le camp de déplacés de Teacher’s Village, mais celui-ci a été fermé à la mi-janvier par le gouvernement de l’État de Borno, qui veut renvoyer ces populations dans leur village d’origine. Mais pas question pour la jeune fille de quitter sa nouvelle activité. « Je ne veux pas du tout retourner dans mon village. Il y a encore beaucoup de problèmes là-bas et je ne veux pas quitter ce travail et me retrouver au chômage. J’ai appris beaucoup de choses ici, à couper le tissu, à coudre, manipuler la machine à coudre. Je suis satisfaite. »
Qu’elles aient été déplacées de leur village d’origine ou qu’elles soient membres de la communauté hôte, apprendre un nouveau métier permet aussi à ces jeunes filles de gagner en confiance. Asenath est d’autant plus fière qu’elle a choisi de participer à la formation pour devenir peintre en bâtiment, qui attire habituellement surtout les garçons. « Ce que les hommes peuvent faire, les femmes peuvent le faire encore mieux. Je vis à Maiduguri avec mon père et mes frères, je suis la seule fille de la famille. Quand je leur ai dit que j’apprenais à peindre, ils se sont moqués de moi. Mais je sais que je peux y arriver ! »
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