Sur les traces du Mouvement du 23 juin, la CAP 21 (Convergence autour des actions du Président de la République pour le XXIème siècle) - cette coalition qui regroupe 60 partis soutenant le président Abdoulaye Wade -, s’est rendue à Touba pour y rencontrer le khalife général des mourides. Son objectif était de défendre la légalité de la candidature de Wade, qui briguera un troisième mandat en février 2012.
Cette visite de la Cap 21 à Touba montre l’ampleur de la bataille d’opinion qui fait rage depuis quelques semaines au Sénégal au sujet de la candidature d’Abdoulaye Wade. « Nous irons partout où le Mouvement du 23 juin passe pour intoxiquer les leaders religieux », martèle un responsable de la mouvance présidentielle, soucieux de vouloir transmettre « la bonne information ». Le ton est donc donné. Et la méthode aussi : c’est la stratégie du marquage à la culotte.
Samedi 6 août, une forte délégation du Mouvement du 23 juin s’était entretenue avec le khalife général des mourides pour lui demander d’intervenir afin que Wade ne brigue pas un troisième mandat, au risque « de créer des tensions sociales dans le pays ».
Dimanche, lors d’une entrevue qui a duré une heure et quart à la résidence du guide religieux mouride, la Cap 21 a déployé son argumentaire pour démontrer la légitimité de la candidature de Wade. « Nous avons voulu rassurer le Khalife général des mourides que la candidature de Wade ne va pas déstabiliser le pays », indique Makhtar Guèye, le porte-parole de la Cap 21.
D’après ce responsable, les libéraux ont expliqué au guide religieux, que la loi de 2001 n’étant pas rétroactive, Wade peut encore briguer un dernier mandat en 2012. « Nous lui avons donc dit que Wade réitère sa volonté de terminer ses chantiers », conclut Makhtar Guèye.
Pour la Cap 21, cette visite était une étape importante dans la campagne d’information qu’elle mène depuis un mois auprès des plusieurs leaders d’opinion et représentations diplomatiques au Sénégal.
Cette visite de la Cap 21 à Touba montre l’ampleur de la bataille d’opinion qui fait rage depuis quelques semaines au Sénégal au sujet de la candidature d’Abdoulaye Wade. « Nous irons partout où le Mouvement du 23 juin passe pour intoxiquer les leaders religieux », martèle un responsable de la mouvance présidentielle, soucieux de vouloir transmettre « la bonne information ». Le ton est donc donné. Et la méthode aussi : c’est la stratégie du marquage à la culotte.
Samedi 6 août, une forte délégation du Mouvement du 23 juin s’était entretenue avec le khalife général des mourides pour lui demander d’intervenir afin que Wade ne brigue pas un troisième mandat, au risque « de créer des tensions sociales dans le pays ».
Dimanche, lors d’une entrevue qui a duré une heure et quart à la résidence du guide religieux mouride, la Cap 21 a déployé son argumentaire pour démontrer la légitimité de la candidature de Wade. « Nous avons voulu rassurer le Khalife général des mourides que la candidature de Wade ne va pas déstabiliser le pays », indique Makhtar Guèye, le porte-parole de la Cap 21.
D’après ce responsable, les libéraux ont expliqué au guide religieux, que la loi de 2001 n’étant pas rétroactive, Wade peut encore briguer un dernier mandat en 2012. « Nous lui avons donc dit que Wade réitère sa volonté de terminer ses chantiers », conclut Makhtar Guèye.
Pour la Cap 21, cette visite était une étape importante dans la campagne d’information qu’elle mène depuis un mois auprès des plusieurs leaders d’opinion et représentations diplomatiques au Sénégal.
Autres articles
-
Rupture entre le F24 et le Pastef : trahison ou ingratitude ?
-
Gestion fonds Covid-19 : « Je ne suis pas concerné par une quelconque information judiciaire » (Abdoulaye Diouf Sarr)
-
Radiation de Barthelemy Dias : « il y a un parfum de revanche politique dans cette affaire », Me Moussa Diop
-
Révocation de Barthelemy Dias : le préfet aurait agi sous l’Article, L 237 du code électoral, selon Me Moussa Diop,
-
"Les Sénégalais n'accepteront pas la dictature", avertit Mamadou Mbodji, Coordonnateur de F24