M. Niane est convaincu que la politique est devenue un dernier recours. Ce qui ne devait pas être le cas. « Aujourd’hui, le champ politique semble être un dernier recours. Or, ça devait être le champ de l’excellence où les gens viennent pour démontrer quelque chose devant l’opinion, devant la vie, et pour s’occuper de la nation. Mais le constat est tout autre chez lui :
« Si la politique est considérée comme un lieu où on peut se réaliser sur le plan financier, sur le plan matériel alors qu’on ne s’est pas donner les moyens de réussir dans la vie, on peut arriver en politique en aventurier. C’est malheureusement le constat global qu’on voit au Sénégal. Ainsi, il y a un recul des valeurs, une culture des contre-valeurs, un recul de l’Etat de droit ».
Ainsi, il se dit attristé par la violence qui règne dans le champ politique. « Je suis amer et triste de constater cette violence qui monte au fur et à mesure que les élections s’approchent ». Car, pour lui, « c’est comme si les gens se disaient que pour gagner notre place dans cette armée d’aventuriers, il nous faut montrer beaucoup plus de courage et de témérité ». Pis, ces violences sont souvent impunies dans un pays où la Constitution garantit l’accès égal à tous. « Je crois que là, il y a un danger qui guette la nation, la république devant l’impunité alors que la Constitution sénégalaise, en son article premier déclare l’égal accès à tous devant la loi ». C’est pourquoi, il martèle que
« ces délits de justice, ces aventures qui sont colmatées de toute part doivent s’arrêter ».
« Si la politique est considérée comme un lieu où on peut se réaliser sur le plan financier, sur le plan matériel alors qu’on ne s’est pas donner les moyens de réussir dans la vie, on peut arriver en politique en aventurier. C’est malheureusement le constat global qu’on voit au Sénégal. Ainsi, il y a un recul des valeurs, une culture des contre-valeurs, un recul de l’Etat de droit ».
Ainsi, il se dit attristé par la violence qui règne dans le champ politique. « Je suis amer et triste de constater cette violence qui monte au fur et à mesure que les élections s’approchent ». Car, pour lui, « c’est comme si les gens se disaient que pour gagner notre place dans cette armée d’aventuriers, il nous faut montrer beaucoup plus de courage et de témérité ». Pis, ces violences sont souvent impunies dans un pays où la Constitution garantit l’accès égal à tous. « Je crois que là, il y a un danger qui guette la nation, la république devant l’impunité alors que la Constitution sénégalaise, en son article premier déclare l’égal accès à tous devant la loi ». C’est pourquoi, il martèle que
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