Près de 400 Sénégalais sont en situation de détresse à Mayotte, suite au passage du cyclone Chido. Dans un communiqué publié ce 21 décembre 2024, l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) a réagi aux propos du chargé de communication du secrétariat d’État aux Sénégalais de l’Extérieur concernant la situation des Sénégalais à Mayotte.
L’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) tient à réagir aux déclarations du chargé de communication du secrétariat d’État aux Sénégalais de l’Extérieur, publiées dans le journal EnQuête des 21 et 22 décembre 2024 et sur le site internet de www.enqueteplus.com . Celui-ci a affirmé que les autorités sénégalaises n’auraient pas été informées de la situation des Sénégalais à Mayotte, touchés par le passage du cyclone Chido.
Cependant, ADHA indique avoir obtenu des informations fiables malgré ses moyens limités. « ADHA a collecté des témoignages directs confirmant que près de 400 Sénégalais à Mayotte vivent une détresse aiguë : pertes de logements, absence de secours et précarité extrême », peut-on lire dans le communiqué.
En effet, ADHA signale, par exemple, le Professeur de classe exceptionnelle Serigne Khadimou Rassoul THIAM, résident sénégalais à Mayotte, qui peut fournir des informations précises et est joignable au + 262 639 65 XX XX. Ce dernier a eu un échange physique avec le Président de la République Emmanuel MACRON, le 18 décembre à l’hôpital de Mayotte. Il confirme qu’aucun officiel sénégalais n’est entré en contact avec les 400 sénégalais en détresse alarmantes, renseigne l’organisation.
Toutefois, ADHA déplore le manque de proactivité du secrétariat d’État, qui selon elle est doté de ressources importantes. L’Action pour les Droits Humains et l’Amitié rappelle que :
• L’article 8 de la Constitution sénégalaise garantit la protection des citoyens ;
• La Convention de Vienne de 1963 impose aux représentations diplomatiques de veiller sur leurs ressortissants ;
• Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques engage les États à prévenir et répondre aux crises touchant leurs citoyens.
Attendre une saisine officielle, dans un tel contexte, traduit une grave défaillance du devoir de vigilance.
ADHA appelle à une réponse immédiate et exhorte les autorités sénégalaises à initier une démarche proactive.
Elle invite également le Président de la République du Sénégal à exprimer « compassion et solidarité envers ces compatriotes dans le besoin ».
L’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) tient à réagir aux déclarations du chargé de communication du secrétariat d’État aux Sénégalais de l’Extérieur, publiées dans le journal EnQuête des 21 et 22 décembre 2024 et sur le site internet de www.enqueteplus.com . Celui-ci a affirmé que les autorités sénégalaises n’auraient pas été informées de la situation des Sénégalais à Mayotte, touchés par le passage du cyclone Chido.
Cependant, ADHA indique avoir obtenu des informations fiables malgré ses moyens limités. « ADHA a collecté des témoignages directs confirmant que près de 400 Sénégalais à Mayotte vivent une détresse aiguë : pertes de logements, absence de secours et précarité extrême », peut-on lire dans le communiqué.
En effet, ADHA signale, par exemple, le Professeur de classe exceptionnelle Serigne Khadimou Rassoul THIAM, résident sénégalais à Mayotte, qui peut fournir des informations précises et est joignable au + 262 639 65 XX XX. Ce dernier a eu un échange physique avec le Président de la République Emmanuel MACRON, le 18 décembre à l’hôpital de Mayotte. Il confirme qu’aucun officiel sénégalais n’est entré en contact avec les 400 sénégalais en détresse alarmantes, renseigne l’organisation.
Toutefois, ADHA déplore le manque de proactivité du secrétariat d’État, qui selon elle est doté de ressources importantes. L’Action pour les Droits Humains et l’Amitié rappelle que :
• L’article 8 de la Constitution sénégalaise garantit la protection des citoyens ;
• La Convention de Vienne de 1963 impose aux représentations diplomatiques de veiller sur leurs ressortissants ;
• Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques engage les États à prévenir et répondre aux crises touchant leurs citoyens.
Attendre une saisine officielle, dans un tel contexte, traduit une grave défaillance du devoir de vigilance.
ADHA appelle à une réponse immédiate et exhorte les autorités sénégalaises à initier une démarche proactive.
Elle invite également le Président de la République du Sénégal à exprimer « compassion et solidarité envers ces compatriotes dans le besoin ».
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