La santé du diabétique dépend encore de sa … poche ! Rien que pour les soins et le régime, le diabétique devra faire une épargne de près d’un million de francs pour 12 mois de prise en charge. D’où le cri du cœur lancé par le président de l’Association sénégalaise de soutien aux diabétiques (Assad) estime à 912 500 francs le prix à payer pour des soins de qualité et un régime approprié chez le diabétique. Soit 75 000 francs à « amputer » du maigre salaire mensuel. C’est ça la réalité du diabète qui coûte cher au Sénégal, selon le journaliste Baye Oumar Guèye qui parle d’une maladie chronique devenue un fléau des temps modernes avec un impact considérable aussi bien pour la famille, la société que pour l’Etat. Une cherté pointée du doigt par les antennes régionales.
Si à Kaolack, la prise en charge des malades s’est nettement améliorée avec l’ouverture d’une unité de traitement au centre hospitalier régional El Hadj Ibrahima Niass de Kaolack qui recevait, avant l’arrivée de la pandémie, plus de 50 patients par jour, le principal problème reste encore le coût onéreux des médicaments. Un volet traitement et qui n’est pas à la portée de toutes les bourses…diabétiques, et qui n’est pas pris en charge par les mutuelles de santé. Ce que déplore le président de cette association régionale, Ibrahima Bâ qui est pourtant plus chanceux que son collègue de Saint-Louis où on enregistre en moyenne trois amputations par semaine. Mais qui ne dispose toujours pas d’une unité de prise en charge pour diabétique.
C’est pourquoi le président de l’association pour diabétique de cette partie nord du pays, Doudou Diop, a porté sa doléance sur la disponibilité d’une unité de prise en charge diabétique afin d’éviter certaines complications. La demande, il dit l’adresser aux autorités et particulièrement au Maire de la ville. « Et c’est d’équiper Saint Louis d’unité de diabète pour que les diabétiques puissent avoir tout ce dont ils ont besoin. Parce qu’on ne peut plus éradiquer le diabète dans le monde. Mais on peut faire des diabétiques, des personnes bien portantes », a-t-il souligné.
Autre région, on signale presque les mêmes problèmes à quelque différence près. A Ziguinchor par exemple où on comptait en 2019, plus de 5000 malades, aujourd’hui, les cas de diabétique ont augmenté si on se fie aux estimations de Boubacar Wade, président de l’antenne régionale dans cette partie sud du pays. « Le nombre de maladie dans la région, on l’avait estimé à plus de 5000 en 2019. Mais nous sommes convaincus que ce nombre est très en deçà de la réalité. Aujourd’hui, le nombre a considérablement augmenté », a-t-il martelé non sans occulter le point relatif à la prise en charge qui pose problème surtout en ce qui concerne la disponibilité d’un personnel médical en suffisance, et surtout de la cherté des médicaments.
« Il y a un seul médecin agréé à l’hôpital de Ziguinchor sur une centaine de malades qui vient chaque jour. Il y a également l’aspect matériel. Le peu qui existe est au niveau régional. Aussi les médicaments coûtent excessivement chers et ne sont pas à la portée des populations. Parfois on doit les payer entre 9000 et 12 000 francs, si on abrège ».
Face à cette cherté des médicaments et le déficit en personnel médical, ce dernier sollicite le soutient de l’Etat. Un Etat qui n’a pourtant croisé les bras dans ce combat existentiel et onéreux de cette pathologie chronique avec surtout la décentralisation du dépistage et du traitement dans les régions de Dakar, Thiès, Diourbel, Kaolack, Matam et Ziguinchor, la gratuité des enfants diabétiques et des camps de vacances, et surtout sur la subvention de l’insuline portée à 300 millions de francs. Sauf que pour la subvention de l’Etat, il y a une couche qui n’en bénéficie toujours pas.
Il s’agit, selon Baye Oumar Guèye, des personnes âgées qui sont souvent victime de poly-pathologie. Ces personnes du troisième âge qui, à côté du diabète, développent aussi d’autres pathologies comme l’hypertension artérielle ou encore l’insuffisance rénale. D’où son appel pour un équilibre dans la prise en charge de cette couche atteinte du diabète de type 2. Cette même revendication est aussi émise par l’Association sénégalaise des professionnels de santé publique (Aspsp) qui demande au ministère de la santé et de l’action sociale (Msas) à renforcer la disponibilité et l’accessibilité de l’insuline et des antidiabétiques oraux.
L’Etat, pour sa part, semble bien comprendre que le diabète est une maladie à subvention. En tous les cas, les autorités entendent continuer leurs efforts financiers pour aller dans la progression. En 2021, l’enveloppe-subvention va connaitre une hausse avec une subvention de l’insuline avec la subvention de l’insuline dans quelques mois, précisément en 2021. Ce qui sera pareil pour le développement de l’insuline en forme de stylo pour plus de liberté dans les mouvements du diabétique. Une annonce faite par la directrice de la Santé, Marie Khémess Ngom Ndiaye. « Aujourd’hui nous sommes passé de l’insuline animal à l’insuline humain. Mais particulièrement en 2021, grâce à l’appui du chez de l’Etat, nous allons vers un autre appui, une autre augmentation de la subvention. Nous devons nous procurer aussi, pour les diabétiques de type 2, de ce que l’on appelle les analogues de l’insuline à stylo très présent dans les pays développés qui permettent aujourd’hui aux diabétiques de pouvoir se mouvoir facile. C’est une maladie à subvention pour aller dans la progression. Dès 2021, nous aurons les analogues de l’insuline et une augmentation de la subvention », a-t-elle fait comme promesse à l’occasion de la journée mondiale du diabète célébré samedi dernier.
En plus de cet autre acquis lié à la subvention de l’insuline et réalisable qu’en 2021, M. Guèye espère aussi avoir une subvention pour les médicaments antidiabétiques oraux pour les personnes atteintes de diabète de type2. Il pense aussi que, avec l’Etat, le privé devrait s’impliquer pour aider, accompagner les personnes atteintes de diabète. « Parce que le diabète, c’est toute la vie. Il faut qu’il y ait un plan de résilience et un plan d’accompagnement pour les couches vulnérables », a-t-il plaidé tout en indiquant de ne pas soigner seulement le corps tout en oubliant les aspects psychologiques dont il faut aussi prendre en charge.
Le Témoin
Si à Kaolack, la prise en charge des malades s’est nettement améliorée avec l’ouverture d’une unité de traitement au centre hospitalier régional El Hadj Ibrahima Niass de Kaolack qui recevait, avant l’arrivée de la pandémie, plus de 50 patients par jour, le principal problème reste encore le coût onéreux des médicaments. Un volet traitement et qui n’est pas à la portée de toutes les bourses…diabétiques, et qui n’est pas pris en charge par les mutuelles de santé. Ce que déplore le président de cette association régionale, Ibrahima Bâ qui est pourtant plus chanceux que son collègue de Saint-Louis où on enregistre en moyenne trois amputations par semaine. Mais qui ne dispose toujours pas d’une unité de prise en charge pour diabétique.
C’est pourquoi le président de l’association pour diabétique de cette partie nord du pays, Doudou Diop, a porté sa doléance sur la disponibilité d’une unité de prise en charge diabétique afin d’éviter certaines complications. La demande, il dit l’adresser aux autorités et particulièrement au Maire de la ville. « Et c’est d’équiper Saint Louis d’unité de diabète pour que les diabétiques puissent avoir tout ce dont ils ont besoin. Parce qu’on ne peut plus éradiquer le diabète dans le monde. Mais on peut faire des diabétiques, des personnes bien portantes », a-t-il souligné.
Autre région, on signale presque les mêmes problèmes à quelque différence près. A Ziguinchor par exemple où on comptait en 2019, plus de 5000 malades, aujourd’hui, les cas de diabétique ont augmenté si on se fie aux estimations de Boubacar Wade, président de l’antenne régionale dans cette partie sud du pays. « Le nombre de maladie dans la région, on l’avait estimé à plus de 5000 en 2019. Mais nous sommes convaincus que ce nombre est très en deçà de la réalité. Aujourd’hui, le nombre a considérablement augmenté », a-t-il martelé non sans occulter le point relatif à la prise en charge qui pose problème surtout en ce qui concerne la disponibilité d’un personnel médical en suffisance, et surtout de la cherté des médicaments.
« Il y a un seul médecin agréé à l’hôpital de Ziguinchor sur une centaine de malades qui vient chaque jour. Il y a également l’aspect matériel. Le peu qui existe est au niveau régional. Aussi les médicaments coûtent excessivement chers et ne sont pas à la portée des populations. Parfois on doit les payer entre 9000 et 12 000 francs, si on abrège ».
Face à cette cherté des médicaments et le déficit en personnel médical, ce dernier sollicite le soutient de l’Etat. Un Etat qui n’a pourtant croisé les bras dans ce combat existentiel et onéreux de cette pathologie chronique avec surtout la décentralisation du dépistage et du traitement dans les régions de Dakar, Thiès, Diourbel, Kaolack, Matam et Ziguinchor, la gratuité des enfants diabétiques et des camps de vacances, et surtout sur la subvention de l’insuline portée à 300 millions de francs. Sauf que pour la subvention de l’Etat, il y a une couche qui n’en bénéficie toujours pas.
Il s’agit, selon Baye Oumar Guèye, des personnes âgées qui sont souvent victime de poly-pathologie. Ces personnes du troisième âge qui, à côté du diabète, développent aussi d’autres pathologies comme l’hypertension artérielle ou encore l’insuffisance rénale. D’où son appel pour un équilibre dans la prise en charge de cette couche atteinte du diabète de type 2. Cette même revendication est aussi émise par l’Association sénégalaise des professionnels de santé publique (Aspsp) qui demande au ministère de la santé et de l’action sociale (Msas) à renforcer la disponibilité et l’accessibilité de l’insuline et des antidiabétiques oraux.
L’Etat, pour sa part, semble bien comprendre que le diabète est une maladie à subvention. En tous les cas, les autorités entendent continuer leurs efforts financiers pour aller dans la progression. En 2021, l’enveloppe-subvention va connaitre une hausse avec une subvention de l’insuline avec la subvention de l’insuline dans quelques mois, précisément en 2021. Ce qui sera pareil pour le développement de l’insuline en forme de stylo pour plus de liberté dans les mouvements du diabétique. Une annonce faite par la directrice de la Santé, Marie Khémess Ngom Ndiaye. « Aujourd’hui nous sommes passé de l’insuline animal à l’insuline humain. Mais particulièrement en 2021, grâce à l’appui du chez de l’Etat, nous allons vers un autre appui, une autre augmentation de la subvention. Nous devons nous procurer aussi, pour les diabétiques de type 2, de ce que l’on appelle les analogues de l’insuline à stylo très présent dans les pays développés qui permettent aujourd’hui aux diabétiques de pouvoir se mouvoir facile. C’est une maladie à subvention pour aller dans la progression. Dès 2021, nous aurons les analogues de l’insuline et une augmentation de la subvention », a-t-elle fait comme promesse à l’occasion de la journée mondiale du diabète célébré samedi dernier.
En plus de cet autre acquis lié à la subvention de l’insuline et réalisable qu’en 2021, M. Guèye espère aussi avoir une subvention pour les médicaments antidiabétiques oraux pour les personnes atteintes de diabète de type2. Il pense aussi que, avec l’Etat, le privé devrait s’impliquer pour aider, accompagner les personnes atteintes de diabète. « Parce que le diabète, c’est toute la vie. Il faut qu’il y ait un plan de résilience et un plan d’accompagnement pour les couches vulnérables », a-t-il plaidé tout en indiquant de ne pas soigner seulement le corps tout en oubliant les aspects psychologiques dont il faut aussi prendre en charge.
Le Témoin
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