Robert Mugabe se plie aux injonctions de la SADC, la communauté des Etats d’Afrique australe. Il a demandé à la justice zimbabwéenne d’autoriser un report des élections de deux semaines.
En décidant de fixer, unilatéralement, le scrutin au 31 juillet, le président Mugabe avait ouvert la semaine dernière une crise politique au Zimbabwe. L’opposition avait dénoncé une décision inconstitutionnelle, qui ne laissait pas le temps de mettre en place les réformes nécessaires à la tenue d’un scrutin libre et transparent.
L’opposition partage le pouvoir avec Robert Mugabe depuis quatre ans, au terme d’un accord qui avait mis fin aux violences post électorales de 2008. Et la crainte d’une répétition de ces violences avait grandi ces derniers jours.
Mais une élection à la mi-août est elle satisfaisante ? Pour l’organisation des avocats défenseurs des droits de l’homme au Zimbabwe, un report de deux semaines n’apportera pas de réel changement sur le terrain.
-
Côte d'Ivoire: Tidjane Thiam auprès de ses partisans pour célébrer sa première année à la tête du PDCI
-
Tchad : le Président Mahamat Idriss Déby promu maréchal
-
Mali: 26 personnes tuées dans des attaques jihadistes près de Bandiagara
-
Le Burkina Faso adopte une loi d’amnistie pour les auteurs du putsch de 2015
-
Guerre au Soudan: plus de 780 civils tués par des paramilitaires à El-Fasher, selon l'ONU