Barthélemy Dias plaide la légitime défense. Il dit être désolé de la mort d’un individu mais c’était lui ou ces assaillants. Le responsable des jeunes du Parti socialiste (PS), par ailleurs, maire de la commune d’arrondissement de Mermoz-Sacré cœur ne vacille pas et dit à qui veut l’entendre prêt à refaire la même chose s’il venait à être attaqué une nouvelle fois. «Je n’ai de compte à rendre à personne. J’ai été agressé dans un pays qui est soit disant un pays de droit et j’étais en situation de légitime défense. Ce n’est pas la première fois que je me fais agresser par des nervis du PDS. Je rappelle que ce qui s’est passé à l’université, à Tambacounda et aujourd’hui malheureusement je n’ai fait que suivre la même procédure. J’ai tiré des coups de sommation et malheureusement après les choses ont dégénéré et passé à la vitesse supérieure», a-t-il déclaré au micro de nos confrères de la RFM. Et de marteler : «Je n’assume aucune responsabilité de la mort d’un homme. Je dis que je me désole de voir que cette situation ait pris cette ampleur. Mais je ne peux pas face à plus de 150 personnes qui ont encerclé ma mairie et qui sont venus pour me faire la fête et qui refusent d’écouter des coups de sommation les laisser faire. Je suis en légitime défense. Je suis désolé, je suis vraiment désolé. Mais si encore cette même situation se reproduit, je serais désolé de réagir de la même sorte».
Sur son interpellation ou sa présence éventuelle dans les locaux du commissariat central de Dakar, Barthélemy Dias a fait savoir que «la police n’était pas venue chez moi pour me cueillir. Je n’ai reçu aucune convocation. Et je ne suis pas un bandit, ni un fugitif. Le commissaire central est à la limite un oncle pour moi. Il m’a passé un coup de fil». Il a expliqué : «j’étais en chemin, je devais aller faire certaines choses par rapport à la manifestation de demain (ndlr, aujourd’hui à l’Obélisque). Il m’a demandé si je pouvais passer le voir, je lui ai dis que ce ne serait pas possible ce soir parce que demain j’ai une manifestation importante pour l’intérêt et la dignité de ce peuple. Donc, je participe à cette manifestation, une fois que j’en aurais terminé – comme malheureusement cet évènement a enregistré une perte d’homme, je m’en désole bien sûr. C’est une enquête, je vais répondre à leurs questions sur procès-verbal je m’en limite là».
Sur son interpellation ou sa présence éventuelle dans les locaux du commissariat central de Dakar, Barthélemy Dias a fait savoir que «la police n’était pas venue chez moi pour me cueillir. Je n’ai reçu aucune convocation. Et je ne suis pas un bandit, ni un fugitif. Le commissaire central est à la limite un oncle pour moi. Il m’a passé un coup de fil». Il a expliqué : «j’étais en chemin, je devais aller faire certaines choses par rapport à la manifestation de demain (ndlr, aujourd’hui à l’Obélisque). Il m’a demandé si je pouvais passer le voir, je lui ai dis que ce ne serait pas possible ce soir parce que demain j’ai une manifestation importante pour l’intérêt et la dignité de ce peuple. Donc, je participe à cette manifestation, une fois que j’en aurais terminé – comme malheureusement cet évènement a enregistré une perte d’homme, je m’en désole bien sûr. C’est une enquête, je vais répondre à leurs questions sur procès-verbal je m’en limite là».
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"Wade est le responsable de cette situation"
Le responsable des jeunes socialistes sénégalais s’est, par la suite adressé au leader du Parti Démocratique Sénégalais, par ailleurs, président de la République. «Cette histoire, ces messages d’Abdoulaye Wade, œil pour œil, dent pour dent, il en est responsable. Le peuple sénégalais lui a tourné le dos. Il a décidé d’utiliser la violence et je le soupçonne de ne pas vouloir organiser des élections».
Le maire de Mermoz-Sacré cœur a souligné : «nous n’avons jamais posté des nervis devant les domiciles de qui que ce soit. Ils ne sont pas à leur première expérience. Je suis désolé de la tournure des événements mais à l’impossible nul n’est tenu». Et de poursuivre : «c’était une question de vie ou de mort. J’ai choisi de vivre et d’être debout pour le peuple sénégalais. Et le combat ne fait que commencer».
Il est revenu sur les précédentes affaires qui sont restées sans suite jusqu’ici. «Avez-vous une idée de ce qui serait passé si on m’avait tué chez moi à la mairie de Mermoz-Sacré cœur ? Qu’est ce qui s’est passé dans l’affaire Talla Sylla, ya-t-il eu une suite ? qu’est ce qui s’est passé dans les locaux de 24h chrono et l’AS ? Qu’est ce qui s’est passé devant les domiciles d’Ousmane Tanor Dieng, de Moustapha Niasse et Abdoulaye Bathily ?», questionne-t-il tout clamant : «Je ne fais pas de mannequinat et je ne suis pas au théâtre ce soir».
Et de témoigner : «je suis désolé, je présente mes sincères condoléances à sa famille parce que c’est sa famille qui perd. Je suis désolé. Il n’y avait que de pauvres dames dans la mairie, des conseillères et des employées. Ceux qui se sont joints à moi ne sont que des habitants, je n’avais qu’un seul garde du corps. D’autres militants ont rallié après. Ce qui s’est passé tout le Sénégal l’a vu et ils ne sont pas à leur première expérience». Selon lui, «les responsables du PDS sont identifiés, je les mets en garde. Ils ont pris l’engagement de créer le chaos dans ce pays. Je leur dis que ce chaos, ils le consommeront seuls. Ce que nous avons à faire nous le ferons pour l’histoire et la postérité. Nous sommes obligés de nous battre pour la dignité de ce peuple».
Le maire de Mermoz-Sacré cœur a souligné : «nous n’avons jamais posté des nervis devant les domiciles de qui que ce soit. Ils ne sont pas à leur première expérience. Je suis désolé de la tournure des événements mais à l’impossible nul n’est tenu». Et de poursuivre : «c’était une question de vie ou de mort. J’ai choisi de vivre et d’être debout pour le peuple sénégalais. Et le combat ne fait que commencer».
Il est revenu sur les précédentes affaires qui sont restées sans suite jusqu’ici. «Avez-vous une idée de ce qui serait passé si on m’avait tué chez moi à la mairie de Mermoz-Sacré cœur ? Qu’est ce qui s’est passé dans l’affaire Talla Sylla, ya-t-il eu une suite ? qu’est ce qui s’est passé dans les locaux de 24h chrono et l’AS ? Qu’est ce qui s’est passé devant les domiciles d’Ousmane Tanor Dieng, de Moustapha Niasse et Abdoulaye Bathily ?», questionne-t-il tout clamant : «Je ne fais pas de mannequinat et je ne suis pas au théâtre ce soir».
Et de témoigner : «je suis désolé, je présente mes sincères condoléances à sa famille parce que c’est sa famille qui perd. Je suis désolé. Il n’y avait que de pauvres dames dans la mairie, des conseillères et des employées. Ceux qui se sont joints à moi ne sont que des habitants, je n’avais qu’un seul garde du corps. D’autres militants ont rallié après. Ce qui s’est passé tout le Sénégal l’a vu et ils ne sont pas à leur première expérience». Selon lui, «les responsables du PDS sont identifiés, je les mets en garde. Ils ont pris l’engagement de créer le chaos dans ce pays. Je leur dis que ce chaos, ils le consommeront seuls. Ce que nous avons à faire nous le ferons pour l’histoire et la postérité. Nous sommes obligés de nous battre pour la dignité de ce peuple».
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