La trêve conclue avec Israël en juin dernier dans la bande de Gaza arrivait à expiration aujourd'hui. Elle n'est donc pas reconduite côté palestinien.
Cette confirmation par le Hamas est presque surprenante, car tout aussi imparfaite qu’elle était, cette trêve a profité au mouvement islamiste. Pour ses dirigeants, il est plus facile d’exercer et même de renforcer leur pouvoir en période de calme que lorsqu’ils doivent se cacher pour échapper à d’éventuelles attaques ciblées. Mais il est probable que la dégradation de la situation ces derniers jours a contraint le Hamas à ce choix.
Alors que les autres factions palestiniennes s’étaient clairement prononcées pour le non-renouvellement de la trêve, que la branche armée du Djihad islamique multipliait les tirs de roquettes en représailles à la mort d’un de ses chefs, le Hamas pouvait difficilement ne pas se ranger à leur côté.
Pour les Palestiniens, répliquer à une attaque d’Israël est simplement de la légitime défense, un acte de résistance et ne pas soutenir la résistance est tout simplement inconcevable. C’est la logique des groupes armés palestiniens et cela explique pourquoi l’escalade arrive aussi facilement, vu que de son côté, Israël applique avec la même rigueur son propre principe qui est de ne pas laisser impunis les tirs de roquettes tirés sur son territoire.
Le Hamas explique ne pas vouloir prolonger la trêve notamment parce qu’Israël n’a pas respecté les termes de l’accord, conclu il y a 6 mois, et qui prévoyait une réouverture partielle et progressive des points de passage.
Les Gazaouis comptaient en effet beaucoup sur la trêve pour voir le blocus imposé depuis quinze mois s’alléger. Il y bien des assouplissements. Mais ces quelques améliorations constatées ont disparu dès les premières mesures de rétorsion prises par les autorités israéliennes début novembre à la suite des premiers accrochages à la frontière.
Les coupures d’électricité sont de plus en plus longues. Sans électricité, il n’y a pas d’eau. Le gaz est devenu inabordable, même le pain se fait rare. Faute de matières premières, Gaza n’est plus en mesure de produire quoique se soit. Il y a de plus en plus de problèmes sanitaires et d’environnement.
Par ailleurs, de plus en plus de familles s’installent durablement dans une grande pauvreté. On voit maintenant les enfants faire les poubelles et des gens ramasser de la nourriture par terre. Tout le monde, sans exception, est affecté. Le blocus de Gaza est clairement devenu aujourd’hui une punition collective.
Source : RFi
Cette confirmation par le Hamas est presque surprenante, car tout aussi imparfaite qu’elle était, cette trêve a profité au mouvement islamiste. Pour ses dirigeants, il est plus facile d’exercer et même de renforcer leur pouvoir en période de calme que lorsqu’ils doivent se cacher pour échapper à d’éventuelles attaques ciblées. Mais il est probable que la dégradation de la situation ces derniers jours a contraint le Hamas à ce choix.
Alors que les autres factions palestiniennes s’étaient clairement prononcées pour le non-renouvellement de la trêve, que la branche armée du Djihad islamique multipliait les tirs de roquettes en représailles à la mort d’un de ses chefs, le Hamas pouvait difficilement ne pas se ranger à leur côté.
Pour les Palestiniens, répliquer à une attaque d’Israël est simplement de la légitime défense, un acte de résistance et ne pas soutenir la résistance est tout simplement inconcevable. C’est la logique des groupes armés palestiniens et cela explique pourquoi l’escalade arrive aussi facilement, vu que de son côté, Israël applique avec la même rigueur son propre principe qui est de ne pas laisser impunis les tirs de roquettes tirés sur son territoire.
Le Hamas explique ne pas vouloir prolonger la trêve notamment parce qu’Israël n’a pas respecté les termes de l’accord, conclu il y a 6 mois, et qui prévoyait une réouverture partielle et progressive des points de passage.
Les Gazaouis comptaient en effet beaucoup sur la trêve pour voir le blocus imposé depuis quinze mois s’alléger. Il y bien des assouplissements. Mais ces quelques améliorations constatées ont disparu dès les premières mesures de rétorsion prises par les autorités israéliennes début novembre à la suite des premiers accrochages à la frontière.
Les coupures d’électricité sont de plus en plus longues. Sans électricité, il n’y a pas d’eau. Le gaz est devenu inabordable, même le pain se fait rare. Faute de matières premières, Gaza n’est plus en mesure de produire quoique se soit. Il y a de plus en plus de problèmes sanitaires et d’environnement.
Par ailleurs, de plus en plus de familles s’installent durablement dans une grande pauvreté. On voit maintenant les enfants faire les poubelles et des gens ramasser de la nourriture par terre. Tout le monde, sans exception, est affecté. Le blocus de Gaza est clairement devenu aujourd’hui une punition collective.
Source : RFi
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