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Avis d’expert sur les inondations : « il faut qu’on soit honnête, les gens doivent sortir de Dakar qui ne peut plus continuer…»



Avis d’expert sur les inondations : « il faut qu’on soit honnête, les gens doivent sortir de Dakar qui ne peut plus continuer…»

« C’est la même chanson tous les ans et à la même période les radios, les mêmes personnes qui disent la même chose, le constat pour moi c’est que nous sommes en train de régler un problème structurels avec des solutions qui sont conjoncturelles c’est un problème qu’il faut aborder dans son ensemble. La situation telle qu’elle est ne peut pas continuer. Il y a des outils qui existent l’Etat a notamment élaboré le drainage des eaux pluviales sur la zone périphérique périurbaine de Dakar, il faut l’appliquer. Il y a une réflexion qui a eu lieu depuis des années sur l’hypertrophie de la ville de Dakar sur le fait qu’il est absolument nécessaire de rééquilibrer le plan d’aménagement du territoire. Il faut que cela ne soit plus des discours mais des choses qui soient appliquées. Aujourd’hui, on est obligé de constater que malgré tous les efforts de l’Etat, il y a un échec dans la maîtrise de ce problème d’inondation et peut être que les solutions que nous sommes en train d’appliquer ne sont que du mercurochrome sur une jambe de bois. Cela ne sert à rien de pleurer sur le passé, il faut que concrètement on dise aux gens qu’il y a certains qui ne peuvent plus rester dans cette zone il faut qu’on soit honnête et que cela s’accompagne d’une véritable politique d’aménagement du territoire, d’une véritable politique de relogement qui ne veut pas tout simplement faire des unités d’habitations mais des écoles des centres de santé, des espaces culturels », constate sur les ondes de la RFM, Jean Charles Tall, architecte qui ne manque pas de préciser qu’il faut qu’on donne la possibilité aux gens  de sortir de Dakar parce que Dakar ne peut plus continuer comme tel ».


Jeudi 8 Août 2013 - 16:38


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1.Posté par puulagu le 08/08/2013 20:43 (depuis mobile)
dakar est une petite marmite qui ne peut plus contenir aucune graine de mil.

2.Posté par kathior ka le 09/08/2013 00:02
* Le SAES réclame l'audit de la gestion de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis -14 octobre 2012 -
http://www.lesoleil.sn/index.php?option=com_content&view=article&id=21192:le-saes-reclame-laudit-de-la-gestion-de-luniversite-gaston-berger-de-saint-louis&catid=140:actualites

** L'audit administratif et financier de l'Université Gaston Berger (UGB) se fera entre octobre et mars 2013, annonce le recteur Mary Teuw Niane, dans un communiqué reçu à l'APS, Lundi 15 octobre 2012
http://laye_ndoye.seneweb.com/news/Education/le-recteur-de-l-ugb-annonce-un-audit-administratif-et-financier-d-ici-six-mois_n_79068.html

*** UNIVERSITE GASTON BERGER DE SAINT-LOUIS : Le rapport d’audit qui met à nu la gestion de Mary Teuw Niane - Lundi 22 Juillet 2013 -
(rapport commandité conjointement par les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et de l’Économie et des Finances, sur financement de la Banque mondiale)
http://www.popxibaar.com/UNIVERSITE-GASTON-BERGER-DE-SAINT-LOUIS-Le-rapport-d-audit-qui-met-a-nu-la-gestion-de-Mary-Teuw-Niane_a16505.html

État de droit, gouvernance vertueuse, transparence, etc. à l’épreuve des faits.
« Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde. »

Un recteur qui ignorait royalement l’autonomie des structures et les lois du Sénégal, avec une gestion hors norme tant décriée par les syndicats et des citoyens de tous bords se retrouve nommé Ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche, sans autre forme de procès. Les faits avérés qui lui sont reprochés sont d’une telle gravité qu’il ne doit certainement son « salut » (c’est temporaire, car un jour chacun rendra des comptes, ces anciens amis du PDS ne diront pas le contraire) que grâce la transhumance du PDS à l’APR à la 25ème heure. Les « amis » avant la patrie.

Sauvons nos universités publiques du naufrage.
(leral.net 9 oct. 2012 de Citoyen).

Malgré les moyens substantiels mis à la disposition de l’enseignement supérieur de notre pays, les résultats sont qualitativement et quantitativement loin des normes de l’UNESCO. Nos instituions d’enseignement supérieur ont surtout un problème de management ([b]mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, gestion solitaire en lieu et place de la gestion démocratique et légale, non respect des lois et des règlements, etc.[/b]) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire ([b]avantages indus, intimidations, etc.[/b]), des autorités étatiques qui, jusqu’à présent, feignent de ne rien savoir (n’ont-elles pas les moyens de savoir ce qui se passe?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques!) qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise.
Face à la démission de l’État, nos universités croulent sous le poids de dettes dues aux créanciers (banques, hôpitaux, Sonatel, Senelec, SDE, fournisseurs divers) et chaque corporation s’évertue à demander toujours plus pour « améliorer ses conditions d’existence » et parfois au détriment des intérêts de la communauté. Ainsi donc, la crise est donc une conséquence logique de l’inaction de l’État.
En effet quand les dirigeants (nommés par les autorités) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde (pour ne pas dire promus à des stations plus juteuses), les syndicats demanderont des chosent hors normes et c’est le début du CHAOS.
A l’État de faire l’état de la gestion de ceux qu’il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d’étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti.
L’État ne peut continuer à protéger et promouvoir ceux qui mettent à genoux nos institutions d’enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats. Je pense que les responsabilités sont partagées.
Des assises de l’Éducation avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je proposent des assises des anciens (Recteurs, Professeurs ou hauts cadres à la retraites) du système pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d’être juge et parti.
Il n’est jamais trop trad pour bien faire un devoir citoyen.

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