Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Avocat à la Cour, Me Abdou Diaby Kane sur l'affaire de drogue à l'OCRTIS: "ceux qui s'attendent à des poursuites judiciaires risquent d'être déçus"

Ceux qui s'attendent à des décisions de justice extraordinaires dans le cadre de l'affaire de drogue de l'Office Centrale de Répression du Trafic Illicite de Stupéfiants (OCRTIS) qui mouille les patrons de la police nationale, vont devoir déchanter. C'est du moins l'avis de l'avocat à la Cour, Me Abdou Diaby Kane qui invite à la prudence extrême compte tenu de la gravité de l'affaire.



Avocat à la Cour, Me Abdou Diaby Kane sur l'affaire de drogue à l'OCRTIS: "ceux qui s'attendent à des poursuites judiciaires risquent d'être déçus"
« Ce qu’on ne doit pas perdre de vue, c’est que comme dans tous les pays y compris les grandes démocraties, le pouvoir retire en général à la justice ordinaire le règlement des conflits qui touche à ses domaines réservés tels que la police, la gendarmerie puis la sécurité d’Etat , etc. Car, il s’agit là de zones disons interdites qui sont caractérisées comme vous le savez par la hiérarchie, l’enferment et le secret or la justice est transparence et elle est rendue publiquement donc sous ce rapport, je pense et je continue de penser que si l’on croit qu’il s’agit d’une affaire qui fera l’objet de poursuites judiciaires, on risque d’être déçu à ce niveau là. Il y a problème mais il faut quand même comprendre qu’il s’agit d’une question trop sérieuse donc qui ne doit pas être traitée comme les questions ordinaires. A l’état actuel des choses, ce qu’il faut faire, c’est attendre que la grisaille s’éclaircisse parce qu’en mon sens l’agitation provoquée par cette affaire ne doit pas conduire forcément à une certaine précipitation. La question est trop sérieuse à mon avis pour recevoir un traitement en coup de vent. Je suis contre les mesures provisoires notamment les suspensions parce que suspendre la personne revient à la juger quoi qu’on dise. Il faut donc attendre d’autant plus que d’après ce que j’en sais la crédibilité de la personne qui distille l’information, je ne parle pas de commissaire Keïta mais du Nigérian est sujette à caution », plaide l’avocat à la Cour qui ne manque pas d’inviter sur les ondes de la RFM, à une extrême prudence dans ce scandale qui a fini d’éclaboussé la bonne réputation du Directeur Général de la Police Nationale (DGPN), Abdoulaye Niang dans un sombre trafic international de stupéfiants.


Lundi 22 Juillet 2013 - 15:05


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter