L’attribution de concessions pétrolières et gazières dans laquelle Aliou Sall, petit frère du président de la République, est accusé d’avoir reçu un pot-de-vin, suite à l’enquête diffusée par la BBC ne laisse pas indifférent le Comité National de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives du Sénégal (CN-ITIE).
Réunis, hier- mardi 11 juin 2019, sous la présidence du Pr Awa Marie Coll-Seck, dans le cadre du processus de production du Rapport portant sur l’année fiscale 2018, l'ITIE a pris acte du débat public en cours et a apporté, sans réserve son « soutien à tout organe habilité à faire la lumière sur cette affaire », indique un communiqué parvenu à la rédaction de PressAfrik.
Toutefois, le Comité National ITIE, qui dit suivre avec beaucoup d’intérêt l’actualité nationale relative à l’octroi et aux opérations de cession des blocs Cayar Offshore Profond et Saint Louis Offshore Profond, rappelle que "depuis l’adhésion du Sénégal à cette norme internationale, en octobre 2013, le CN-ITIE a évalué dans les cinq Rapports de conciliation qui ont été publiés, les conditions d’octroi et de cession des licences et des permis miniers et d’hydrocarbures au Sénégal. Ce travail a contribué à l’intégration de l’appel à manifestation d’intérêt pour l’octroi des blocs dans le code pétrolier de 2019".
L’ITIE de préciser qu'elle "n’a pas une vocation d’auditrice visant à établir la matérialité des faits ou à incriminer des personnes. Mais que sa mission principale est de veiller à la publication régulière de toutes les recettes tirées de l’exploitation des industries extractives ainsi que de tous les paiements versés à l’Etat par les sociétés extractives".
Pour conclure, "le Comité propose au Gouvernement toutes réformes visant à améliorer la gouvernance du secteur extractif et recommande un meilleur encadrement des conditions d’octroi des permis et licences dans le secteur extractif notamment en précisant les critères techniques et financiers à utiliser dans les procédures".
Réunis, hier- mardi 11 juin 2019, sous la présidence du Pr Awa Marie Coll-Seck, dans le cadre du processus de production du Rapport portant sur l’année fiscale 2018, l'ITIE a pris acte du débat public en cours et a apporté, sans réserve son « soutien à tout organe habilité à faire la lumière sur cette affaire », indique un communiqué parvenu à la rédaction de PressAfrik.
Toutefois, le Comité National ITIE, qui dit suivre avec beaucoup d’intérêt l’actualité nationale relative à l’octroi et aux opérations de cession des blocs Cayar Offshore Profond et Saint Louis Offshore Profond, rappelle que "depuis l’adhésion du Sénégal à cette norme internationale, en octobre 2013, le CN-ITIE a évalué dans les cinq Rapports de conciliation qui ont été publiés, les conditions d’octroi et de cession des licences et des permis miniers et d’hydrocarbures au Sénégal. Ce travail a contribué à l’intégration de l’appel à manifestation d’intérêt pour l’octroi des blocs dans le code pétrolier de 2019".
L’ITIE de préciser qu'elle "n’a pas une vocation d’auditrice visant à établir la matérialité des faits ou à incriminer des personnes. Mais que sa mission principale est de veiller à la publication régulière de toutes les recettes tirées de l’exploitation des industries extractives ainsi que de tous les paiements versés à l’Etat par les sociétés extractives".
Pour conclure, "le Comité propose au Gouvernement toutes réformes visant à améliorer la gouvernance du secteur extractif et recommande un meilleur encadrement des conditions d’octroi des permis et licences dans le secteur extractif notamment en précisant les critères techniques et financiers à utiliser dans les procédures".
Autres articles
-
Campagne de distribution de médicaments contre les MTN : And Gueusseum appelle à l'engagement de ses membres
-
Sénégalais morts à l'étranger : le bilan s'élève à 22 (liste des morts par pays)
-
Mali : un ressortissant sénégalais tué à Kéniéba
-
Kaolack : plusieurs cantines ravagées par un incendie au marché Guedj
-
Vacances de Noël fixées au 24 décembre à 18h par l'Ucad : la Coordination des étudiants Catholiques parle d'un "manque de considération"