« (…) La démocratie, c’est d’abord le respect de la discipline de parti. Mon frère Cheikh Dionne que je connais particulièrement bien, pour l’avoir accompagné dans le département de Gossas et pour avoir été assez actif dans sa responsabilisation, a fauté(…) Un député est envoyé à l’Assemblée nationale par un parti, une coalition. Il est soumis à la discipline du parti. S’il estime que l’instruction, la directive ou la recommandation du parti par rapport au comportement de ses membres au sein de l’hémicycle ne convient pas à sa conception des choses, il est parfaitement libre de l’exprimer. Et dans ce cas, il en tire toutes les conséquences. On ne peut pas être membre d’un parti et refuser de respecter sa discipline (…) Il est exclu qu’on valide certaines pratiques à l’intérieur de notre parti (…) Si on est en désaccord, on est libre de l’exprimer dans les organes du parti. Et si on l’exprime en dehors, on commet une faute (…) Je ne sais pas le sort qui sera réservé au camarade Cheikh Diop Dionne, mais le parti se fera l’obligation d’étudier ce cas, pour éviter une jurisprudence à l’avenir », a laissé entendre le responsable apériste.
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