Babacar Gaye sur Kédougou : «Dansokho est responsable de tout ce qui s’est passé »

«Amath Dansokho est un homme violent. C’est quelqu’un d’irresponsable dans son propos. Il gagnerait à se taire. Avec son esprit gauchiste il est allé trop loin dans ses déclarations. Il est totalement responsable de tout ce qui peut se passer de mal dans ce pays de part ses déclarations» a déclaré le directeur de cabinet politique du chef de l’Etat et par ailleurs responsable du parti libéral à Kaffrine (298km).
Babacar Gaye est, par ailleurs revenu sur l’argent généré par l’exploitation des mines et qui est destiné à des œuvres sociales. Répondant aux déclarations de Amath Dansokho à ce sujet, il a affirmé que «ce fonds social est alimenté par les entreprises minières». Avant de préciser que «d’abord, ce qu’il (Dansokho) dit est faux. Totalement faux car ce fonds est géré par les sociétés minières. En guise d’exemple, c’est dans le cadre de cette coopération qu’Arcelor Mittal paie l immeuble des étudiants de Kédougou».
Interpelé sur la requête des populations de Kédougou qui exige la démission du ministre de l’Information, le directeur de cabinet politique du président du président de la République a souligné qu’il est normal qu’on réclame le départ d’une autorité car il y a eu maldonne. Toutefois, a-t-il ajouté, «ce qui n’est pas acceptable, c’est qu’on en fasse un commerce politique. Je pense qu’aujourd’hui, il appartient au gouvernement de réorienter sa politique en recherchant le coupable et en le punissant».
Le porte-parole du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) a, en outre, considéré que «ce qui s’est passé à Kédougou s’apparente à un régionalisme de mauvais aloi». Ainsi, il a rappelé que «le régime socialiste avait pris cette région comme un no man’s land où on envoyé les sénégalais dont on ne voulait plus». Pour lui, «Kédougou est une région qui a un bel avenir devant lui. Néanmoins, il juge que les mines de Kédougou appartiennent à tous les sénégalais».
Sur une probable infiltration des manifestants, Babacar Gaye a pensé que «rien ne le surprend venant de l’opposition. Il a une stratégie de harcèlement du régime par des manifestations».