Dans cette vidéo qui circule depuis le 7 avril sur les réseaux sociaux, en Centrafrique, on peut voir près d'une vingtaine de jeunes filles et un homme allongés à plat ventre, devant une case en tôle à l'intérieur du chantier minier sur le site de Zawa, à proximité de la ville de Yaloké, à plus 200 km au nord de Bangui. Des militaires centrafricains en treillis, armés de Kalachnikovs et de chicottes, donnent des coups à ces civils, parmi lesquels des femmes allaitantes et leurs bébés qui pleurent au sol. Cette vidéo a suscité l'indignation de nombreux centrafricains comme Quentin Ngouando, acteur de la société civile.
« C'est inadmissible dans un état de droit, de voir ce genre de vidéo circuler, venant des FACAS qui ont pour mission première la protection de la population civile. J'élève ma voix aujourd'hui, qui est la voix de ces jeunes, de ces femmes qui ont été fouettés. Ce sont des jeunes qui ont été victimes des déplacements forcés, qui ont souffert entre 2012 et 2016. Ils sont abandonnés et se voient obligés de se débrouiller pour chercher à manger. Mais il n'y a aucune politique de réintégration de ces jeunes. Le peuple n'est pas d'accord ».
L'armée reconnait l'authenticité de la vidéo
L'état-major des armées a reconnu l'authenticité de la vidéo, mais précise toutefois que le site où elle a été filmée est un chantier dangereux, interdit au public. Le lieutenant-colonel Franck Gonidé est chef du bureau presse de l'état-major.
« En 2024, il y a eu des effondrements dans lesquels 17 personnes ont perdu la vie dont trois femmes. À la suite de ces catastrophes, les autorités de la sous préfecture de Yaloké ont ordonné aux militaires, en mission commandée dans la zone, d'interdire l'accès à la population environnante. Cependant, cette population contourne cette restriction pour accéder aux fosses de mines considérées comme dangereuses. Face à ces violences physiques infligées à la population, filmés dans cette vidéo, l'état-major des armées a déjà procédé à la relève des auteurs de ces actes, et il les a traduits devant un conseil de discipline ».
La ligue Centrafricaine des droits de l'homme qui a condamné ces pratiques a annoncé l'ouverture d'une enquête avant d'intenter une action judiciaire contre les auteurs.
« C'est inadmissible dans un état de droit, de voir ce genre de vidéo circuler, venant des FACAS qui ont pour mission première la protection de la population civile. J'élève ma voix aujourd'hui, qui est la voix de ces jeunes, de ces femmes qui ont été fouettés. Ce sont des jeunes qui ont été victimes des déplacements forcés, qui ont souffert entre 2012 et 2016. Ils sont abandonnés et se voient obligés de se débrouiller pour chercher à manger. Mais il n'y a aucune politique de réintégration de ces jeunes. Le peuple n'est pas d'accord ».
L'armée reconnait l'authenticité de la vidéo
L'état-major des armées a reconnu l'authenticité de la vidéo, mais précise toutefois que le site où elle a été filmée est un chantier dangereux, interdit au public. Le lieutenant-colonel Franck Gonidé est chef du bureau presse de l'état-major.
« En 2024, il y a eu des effondrements dans lesquels 17 personnes ont perdu la vie dont trois femmes. À la suite de ces catastrophes, les autorités de la sous préfecture de Yaloké ont ordonné aux militaires, en mission commandée dans la zone, d'interdire l'accès à la population environnante. Cependant, cette population contourne cette restriction pour accéder aux fosses de mines considérées comme dangereuses. Face à ces violences physiques infligées à la population, filmés dans cette vidéo, l'état-major des armées a déjà procédé à la relève des auteurs de ces actes, et il les a traduits devant un conseil de discipline ».
La ligue Centrafricaine des droits de l'homme qui a condamné ces pratiques a annoncé l'ouverture d'une enquête avant d'intenter une action judiciaire contre les auteurs.
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