Le sénateur démocrate qui a remporté brillamment mardi l'élection présidentielle, a assuré aux Américains que son gouvernement "se mettra(it) au travail dès (sa prise de fonction) le 20 janvier parce que nous n'avons pas un instant à perdre".
A côté des mesures prises par l'administration de George W. Bush, notamment une aide de 700 milliards de dollars au secteur financier, les Etats-Unis "auront besoin d'autres actions pendant la période de transition et les mois suivants", a estimé le futur chef d'Etat.
Il a ainsi jugé indispensable "un plan de sauvetage de la classe moyenne (comportant) des efforts immédiats pour créer des emplois et soulager les familles qui voient leurs salaires se réduire et les économies de toute une vie disparaître". Face à une chute accélérée de la consommation aux Etats-Unis, les entreprises licencient à tour de bras. Le taux de chômage a atteint 6,5% en octobre, son niveau le plus élevé depuis 14 ans.
Le Congrès dominé par les démocrates pousse à l'adoption d'un plan de relance d'entre 60 et 100 milliards de dollars, prévoyant des investissements dans les infrastructures, créateurs d'emplois, et des aides aux propriétaires incapables de rembourser leurs emprunts, avant même l'investiture de M. Obama.
Pour le président élu, le gouvernement doit prendre des mesures pour stopper la propagation de la crise du crédit à l'économie réelle et s'assurer de l'efficacité du plan de sauvetage des banques de 700 milliards en préservant les intérêts des contribuables et en épaulant les propriétaires endettés.
A plus long terme, M. Obama a promis "un ensemble de politiques qui vont renforcer la classe moyenne et l'économie". Son programme électoral prévoyait de grands chantiers (routes, transports, réseaux de télécommunication), des investissements dans l'éducation et une extension de l'assurance maladie dont sont dépourvus 46 millions d'Américains.
"Certains des choix à faire seront difficiles, mais l'Amérique est un pays fort et capable de résistance", a-t-il poursuivi. "Je sais que nous réussirons si nous écartons l'esprit partisan et travaillons ensemble comme une seule nation", a-t-il encore dit.
Dans sa propre allocution radiophonique hebdomadaire, le président sortant George W. Bush a assuré son successeur de sa "complète coopération" pendant la période de transition tout en louant ses qualités. "Nos concitoyens ont choisi un président qui représente un moment de triomphe dans l'histoire américaine, un hommage au travail acharné, à l'optimisme et à la foi placée dans la promesse immuable qu'offre notre pays", a-t-il dit.
M. Bush s'est dit préoccupé par la crise économique, les guerres en cours en Irak et Afghanistan et le risque que des terroristes ne mettent à profit une période de flottement pour frapper à nouveau les Etats-Unis.
Vendredi, M. Obama avait tenu sa première conférence de presse de président élu à Chicago (nord) entouré de sa large équipe de conseillers économiques. Dans un éditorial, le Washington Post de samedi a qualifié de "prudente" et plutôt "vague" sa prestation dont le principal point était justement un appel au Congrès pour qu'il adopte un nouveau plan de relance économique.
Le New York Times a pour sa part souligné que Barack Obama, tout en prenant soin de dire que M. Bush était toujours le président en exercice, a déjà endossé l'habit présidentiel, semblant "aussi grave, expérimenté et prudent qu'un président qui aurait déjà franchi le cap des 100 jours".
A côté des mesures prises par l'administration de George W. Bush, notamment une aide de 700 milliards de dollars au secteur financier, les Etats-Unis "auront besoin d'autres actions pendant la période de transition et les mois suivants", a estimé le futur chef d'Etat.
Il a ainsi jugé indispensable "un plan de sauvetage de la classe moyenne (comportant) des efforts immédiats pour créer des emplois et soulager les familles qui voient leurs salaires se réduire et les économies de toute une vie disparaître". Face à une chute accélérée de la consommation aux Etats-Unis, les entreprises licencient à tour de bras. Le taux de chômage a atteint 6,5% en octobre, son niveau le plus élevé depuis 14 ans.
Le Congrès dominé par les démocrates pousse à l'adoption d'un plan de relance d'entre 60 et 100 milliards de dollars, prévoyant des investissements dans les infrastructures, créateurs d'emplois, et des aides aux propriétaires incapables de rembourser leurs emprunts, avant même l'investiture de M. Obama.
Pour le président élu, le gouvernement doit prendre des mesures pour stopper la propagation de la crise du crédit à l'économie réelle et s'assurer de l'efficacité du plan de sauvetage des banques de 700 milliards en préservant les intérêts des contribuables et en épaulant les propriétaires endettés.
A plus long terme, M. Obama a promis "un ensemble de politiques qui vont renforcer la classe moyenne et l'économie". Son programme électoral prévoyait de grands chantiers (routes, transports, réseaux de télécommunication), des investissements dans l'éducation et une extension de l'assurance maladie dont sont dépourvus 46 millions d'Américains.
"Certains des choix à faire seront difficiles, mais l'Amérique est un pays fort et capable de résistance", a-t-il poursuivi. "Je sais que nous réussirons si nous écartons l'esprit partisan et travaillons ensemble comme une seule nation", a-t-il encore dit.
Dans sa propre allocution radiophonique hebdomadaire, le président sortant George W. Bush a assuré son successeur de sa "complète coopération" pendant la période de transition tout en louant ses qualités. "Nos concitoyens ont choisi un président qui représente un moment de triomphe dans l'histoire américaine, un hommage au travail acharné, à l'optimisme et à la foi placée dans la promesse immuable qu'offre notre pays", a-t-il dit.
M. Bush s'est dit préoccupé par la crise économique, les guerres en cours en Irak et Afghanistan et le risque que des terroristes ne mettent à profit une période de flottement pour frapper à nouveau les Etats-Unis.
Vendredi, M. Obama avait tenu sa première conférence de presse de président élu à Chicago (nord) entouré de sa large équipe de conseillers économiques. Dans un éditorial, le Washington Post de samedi a qualifié de "prudente" et plutôt "vague" sa prestation dont le principal point était justement un appel au Congrès pour qu'il adopte un nouveau plan de relance économique.
Le New York Times a pour sa part souligné que Barack Obama, tout en prenant soin de dire que M. Bush était toujours le président en exercice, a déjà endossé l'habit présidentiel, semblant "aussi grave, expérimenté et prudent qu'un président qui aurait déjà franchi le cap des 100 jours".
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