Selon les « grandes tendances » de la Céna, sur 86% de bulletins dépouillés, l’Union progressiste arrive en tête avec probablement 47 sièges devant le Bloc républicain : probablement 36 sièges. Les deux partis sont parrainés par le président Patrice Talon.
Le pouvoir a rappelé que le processus électoral avait été conduit conformément à la loi et qu’il devait se poursuivre. L’opposition, absente de ce scrutin, souhaite l’arrêt du processus et demande nouvelles élections entièrement inclusives, « sinon Talon ne finira pas son mandat », a même lancé l’ex-président Nicéphore Soglo.
Elle n’a pas attendu la publication des premiers résultats pour dénoncer une Assemblée nationale illégitime en raison de l’abstention record. « Même si le pouvoir a la légalité pour lui, il va devoir gérer ces contestations », explique un opposant. « Nous ne renoncerons pas. »
Au Bénin, le chef de l’État ne dispose pas du pouvoir de dissolution. La nouvelle Assemblée nationale restera donc en place pour les quatre années à venir. Difficile dans ces conditions d’entrevoir une sortie de crise, selon professeur de droit constitutionnel Joel Aivo car, explique-t-il, même en imaginant un éventuel dialogue qui déboucherait sur un accord, constitutionnellement, le chef de l’État n’aura pas cette possibilité de dissoudre l’Assemblée pour convoquer de nouvelles élections.
Joël Aivo s’interroge : est-ce qu’on est parti pour quatre années de contestation du Parlement et des lois qu’il va voter ou chacun va-t-il finir par s’accommoder de la situation ? Nous entrons en tout cas dans un cycle d’incertitudes, selon lui.
D’après plusieurs observateurs de la vie politique, la démocratie béninoise sort fragilisée de ces élections, le pays a perdu sa sérénité. Ces législatives marquent une nouvelle ère.
Le pouvoir a rappelé que le processus électoral avait été conduit conformément à la loi et qu’il devait se poursuivre. L’opposition, absente de ce scrutin, souhaite l’arrêt du processus et demande nouvelles élections entièrement inclusives, « sinon Talon ne finira pas son mandat », a même lancé l’ex-président Nicéphore Soglo.
Elle n’a pas attendu la publication des premiers résultats pour dénoncer une Assemblée nationale illégitime en raison de l’abstention record. « Même si le pouvoir a la légalité pour lui, il va devoir gérer ces contestations », explique un opposant. « Nous ne renoncerons pas. »
Au Bénin, le chef de l’État ne dispose pas du pouvoir de dissolution. La nouvelle Assemblée nationale restera donc en place pour les quatre années à venir. Difficile dans ces conditions d’entrevoir une sortie de crise, selon professeur de droit constitutionnel Joel Aivo car, explique-t-il, même en imaginant un éventuel dialogue qui déboucherait sur un accord, constitutionnellement, le chef de l’État n’aura pas cette possibilité de dissoudre l’Assemblée pour convoquer de nouvelles élections.
Joël Aivo s’interroge : est-ce qu’on est parti pour quatre années de contestation du Parlement et des lois qu’il va voter ou chacun va-t-il finir par s’accommoder de la situation ? Nous entrons en tout cas dans un cycle d’incertitudes, selon lui.
D’après plusieurs observateurs de la vie politique, la démocratie béninoise sort fragilisée de ces élections, le pays a perdu sa sérénité. Ces législatives marquent une nouvelle ère.
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