L'affaire remonte au début des années 2000. Le groupe audiovisuel Mediaset, propriété de Berlusconi, est accusé de surfacturer les droits de diffusion de certains films à l'étranger, afin de réduire sa facture, auprès du fisc italien. À l'issue de plusieurs années d'enquête, et d'une procédure judiciaire interminable, la cour d'appel de Milan a donc confirmé, le 8 mai, la condamnation du Cavaliere à une année de prison ferme.
Pour autant, l'ancien chef de gouvernement va bénéficier d'un sursis de quelques mois, qui devrait lui permettre au final d'éviter l'incarcération. Ses avocats ont, en effet, la possibilité de déposer un recours devant la Cour de cassation, et surtout, les faits qui sont reprochés à Silvio Berlusconi pourraient être frappés de prescription dès la fin de l'année en cours.
Enfin, l'ancien président du Conseil, 76 ans, devrait être dispensé de toute peine de prison, en raison de son âge. Le Cavaliere devrait donc échapper à l'infamie d'une incarcération, mais il reste l'impact politique. Et le jugement de la cour d'appel de Milan risque de compliquer un peu plus la tâche du nouveau chef du gouvernement italien.
Enrico Letta a en effet besoin, pour gouverner, du soutien du parti de Silvio Berlusconi.
Source : Rfi.fr
-
Inondations en Espagne : le bilan humain dépasse les 200 morts
-
Présidentielle américaine: Donald Trump suggère de mettre Liz Cheney face à des armes braquées sur elle
-
Guerre à Gaza: un black-out médiatique sans précédent et un nombre record de journalistes tués
-
Inondations en Espagne: la solidarité s'organise pour approvisionner et nettoyer
-
Cataclysme en Espagne: Valence et Letur ravagées par une «goutte froide» meurtrière