Un gigantesque incendie s'est déclaré jeudi 10 septembre dans un entrepôt du port de Beyrouth, semant la panique parmi des Libanais encore sous le choc de l'explosion meurtrière et dévastatrice qui a traumatisé la capitale il y a cinq semaines. D'épaisses colonnes de fumée noire sont visibles depuis plusieurs quartiers de la capitale. Les équipes de la défense civile et des hélicoptères de l'armée libanaise œuvraient à éteindre l'incendie, selon l'AFP. Les forces de sécurité ont fermé à la circulation les routes près du port. La Croix-Rouge libanaise a fait état d'une personne blessée par suffocation. L'incident de jeudi est le deuxième en moins d'une semaine dans le port. L'armée avait rapporté mardi un incendie qui avait touché des déchets, des morceaux de bois et des pneus.
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Le feu a pris dans la zone franche du port, où étaient stockés des pneus et des huiles alimentaires par une compagnie importatrice, a déclaré de son côté le directeur par intérim du port, Bassem al-Kaissi, à une chaîne de télévision locale. L'incendie «a commencé par les bidons d'huile avant de se propager aux pneus», a-t-il ajouté, sans être en mesure d'en préciser l'origine. «C'est soit à cause de la chaleur soit d'une erreur, il est encore trop tôt pour le savoir», a affirmé Bassem al-Kaissi. «On était en train de travailler, et soudain il y a eu des cris, pour nous dire de sortir», raconte à l'AFP Haitham, un des employés de l'entrepôt touché ce jeudi par l'incendie. «Il y avait des travaux de soudure en cours, puis les flammes se sont déclarées, on ne sait pas ce qui s'est passé», ajoute-t-il.
Sur les réseaux sociaux, nombre de vidéos montrent une grande boule de feu et d'épaisses colonnes de fumée noire. Le mot dièse en arabe #PortdeBeyrouth est parmi les plus repris sur Twitter. «Feu démentiel au port, provoquant la panique dans tout Beyrouth. On ne peut pas avoir une pause», a déploré sur Twitter une chercheuse de Human Rights Watch (HRW), Aya Majzoub. L'incident de jeudi est venu rappeler aux Libanais la funeste journée du 4 août, quand une énorme quantité de nitrate d'ammonium stockée dans un entrepôt du port a explosé. Le drame, la tragédie de trop pour des Libanais déjà mis à genoux par une grave crise économique, a fait au moins 190 morts et plus de 6500 blessés, dévastant des quartiers entiers de Beyrouth.
Informé de la situation depuis la Corse où il est en déplacement, Emmanuel Macron a demandé un point aux armées et aux ambassades, fait savoir l'Élysée. Des moyens sont présents sur place depuis l'aide d'urgence déployée cet été. La France est évidemment prête à répondre aux besoins si nécessaire, précise la présidence.
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Le feu a pris dans la zone franche du port, où étaient stockés des pneus et des huiles alimentaires par une compagnie importatrice, a déclaré de son côté le directeur par intérim du port, Bassem al-Kaissi, à une chaîne de télévision locale. L'incendie «a commencé par les bidons d'huile avant de se propager aux pneus», a-t-il ajouté, sans être en mesure d'en préciser l'origine. «C'est soit à cause de la chaleur soit d'une erreur, il est encore trop tôt pour le savoir», a affirmé Bassem al-Kaissi. «On était en train de travailler, et soudain il y a eu des cris, pour nous dire de sortir», raconte à l'AFP Haitham, un des employés de l'entrepôt touché ce jeudi par l'incendie. «Il y avait des travaux de soudure en cours, puis les flammes se sont déclarées, on ne sait pas ce qui s'est passé», ajoute-t-il.
Sur les réseaux sociaux, nombre de vidéos montrent une grande boule de feu et d'épaisses colonnes de fumée noire. Le mot dièse en arabe #PortdeBeyrouth est parmi les plus repris sur Twitter. «Feu démentiel au port, provoquant la panique dans tout Beyrouth. On ne peut pas avoir une pause», a déploré sur Twitter une chercheuse de Human Rights Watch (HRW), Aya Majzoub. L'incident de jeudi est venu rappeler aux Libanais la funeste journée du 4 août, quand une énorme quantité de nitrate d'ammonium stockée dans un entrepôt du port a explosé. Le drame, la tragédie de trop pour des Libanais déjà mis à genoux par une grave crise économique, a fait au moins 190 morts et plus de 6500 blessés, dévastant des quartiers entiers de Beyrouth.
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