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Bignona : l’Armée détruit 50 hectares de champs de chanvre indien d'une valeur de deux milliards FCFA à Sindian



Bignona :  l’Armée détruit 50 hectares de champs de chanvre indien d'une valeur de deux milliards FCFA à Sindian
Plus de cinquante (50) hectares de champs de chanvre indien d’une contre-valeur de plus deux milliards de francs CFA, ont été détruits, par l’armée nationale, dans des villages de Sindian, département de Bignona, a rapporté l’APS.

« L’opération a été menée par le bataillon de commandos, responsable de ce secteur, avec l’appui du 25e bataillon de reconnaissance et de la 25e compagnie de combat du génie », indique un communiqué de l’armée transmis à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), ce samedi.
 
Elle (opération) est la suite d’une série d’actions menées par les forces armées dans la zone pour lutter contre l’accroissement du trafic illicite, de l’économie criminelle, précise le texte.
Le document indique que « plusieurs champs de chanvre indien ont été détruits à Dieye, Djiondji, et Massaran », des localités situées dans le département de Bignona.
 
Lancée le 7 octobre dernier, cette opération de grande envergure, vise globalement à détruire les champs de chanvre à Djibidione, Dieye, Djiondji, Massaran, Balla Bassene et Niale, des villages considérés comme étant l’épicentre de la culture du chanvre, situés au nord de la commune de Sindian, département de Bignona.
 
Elle « vise aussi à combattre le trafic illicite de chanvre et de bois qui prennent des proportions inquiétantes dans cette localité ».
 
D’ailleurs, le communiqué rappelle que l’armée dont la mission première est d’assurer la sécurité et la libre circulation des populations et de leurs biens, vise aussi à travers cette opération entamée « à neutraliser tout élément armé et interpeller les trafiquants trouvés sur les lieux ».
 
L’Armée nationale indique par ailleurs que “la généralisation de la culture de chanvre a non seulement, privé les braves populations de leurs terres cultivables mais surtout hypothéquée l’avenir de plusieurs jeunes ayant abandonné l’école, pour s’adonner à cette activité très lucrative”.

« Elle crée de réels enjeux sécuritaires dans cette région frontalière de la Gambie, à cause des problématiques liées au trafic de stupéfiants », ajoute le communiqué dont l’APS détient copie.  
 
Au final, « il s’agit de restituer aux populations leurs terres spoliées afin de relancer les activités licites et de garantir la liberté de mouvement dans cette zone ».

Moussa Ndongo

Samedi 12 Octobre 2024 - 19:28


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