Les autorités nigérianes veulent initier un nouveau départ dans le nord-est du pays. RFI a joint deux habitants dans le Borno, pour savoir s'ils ont utilisé ces axes routiers réouverts dès ce week-end.
Aïsha Bakar est originaire de Dikwa. Elle a fui sa ville pour des des raisons de sécurité. Depuis, elle vit à Maidiguri. Elle dit qu'elle ne se sent pas encore prête à retourner chez elle, à Dikwa, malgré les garanties données par l'armée nigériane. Pour Aisha, hors de question de quitter Maïduguri par la route.
Tonalité identique, cette fois chez Alhadji Baba, le vice-président des civils volontaires de l'Etat du Borno. Il connait très bien ces grands axes de circulation réouverts au public. Alhadji est sceptique. Quitter Maïduguri pour rejoindre par la route Bama, Gwoza ou encore Biu ne lui semble pas encore sûr. Selon Alhadji Baba, seul l'axe Maïduguri-Damataru et la voie reliant la capitale du Borno à Damasak peuvent être empruntés sans nécessité d'être escorté par des militaires.
Source: Rfr.fr
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