Le Brésil autorise le travail à partir de 14 ans, mais sous certaines conditions. Notamment, via la condition d’apprenti, pour les travaux manuel. Sauf que l'immense majorité des 1,8 millions de mineurs concernés travaillent dans l’illégalité. Et ils sont d'astreinte en moyenne 25 heures par semaine. Les très jeunes victimes sont nombreuses : 30 000 enfants âgés de 5 à 9 ans ont été recensés.
Les enfants du Nordeste particulièrement touchés
La coordinatrice de l'étude de l'IBGE,Institut brésilien de géographie et de statistiques, a provoqué une controverse : elle réclame l'abolition du travail infantile - mais aussi son application stricte par les autorités, et davantage de contrôles. Pour les parents, faire travailler un enfant aujourd'hui - souvent contraints par la misère - rapporte environ 170 euros par mois, a calculé l'équipe de l'IBGE.
C’est la région pauvre du Nordeste où le plus grand nombre d’enfants travailleurs est recensé. Ils sont majoritairement employés dans l’agriculture. Près de la moitié sont âgés de 5 à 13 ans. Mais un tiers travaille aussi dans le secteur de la construction, souvent avec leur père. Les heures de travail et les salaires y sont très aléatoires. Dans le Nordeste, les inégalités sont les plus fortes du pays. Mais les autres régions sont également touchées par le travail infantile.
Le Brésil, champion des inégalités
A l’inverse, 10% de la population active rassemble à elle seule près de la moitié des salaires de tout le Brésil. Une situation préocupante, au point que tout récemment la Banque Mondiale a dénoncé les défaillances du système de redistribution au Brésil, soulignant que les politiques publiques ont tendance à creuser les inégalités, déjà profondes.
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