Il n'y a pas d’unanimité au sein des Vingt-huit de l'Union européenne sur la méthode adoptée pour mener les discussions avec le gouvernement ukrainien. Le ministre néerlandais des Affaires étrangères a estimé à son arrivée que la façon dont Stefan Fuele avait annoncé dimanche la suspension des négociations n’était pas la meilleure. C’est en effet sur son compte Twitter que le commissaire européen à l’élargissement a fait cette annonce justifiée « par le manque d’engagement clair du président ukrainien Viktor Ianoukovitch ».
Il faut dire que lors de sa rencontre jeudi 12 décembre à Bruxelles avec Stefan Fuele, le vice-Premier ministre ukrainien s’était engagé à ce que son pays signe les accords avec l’Union européenne. Mais le lendemain, Viktor Ianoukovitch l’avait en quelque sorte désavoué, en critiquant ces accords et en annonçant le limogeage des fonctionnaires ukrainiens qui en avaient négocié les termes avec l’Union européenne.
La porte de l'UE reste ouverte
Les Européens ont donc nettement l’impression que le gouvernement ukrainien se moque d’eux. Mais ce lundi matin, plusieurs ministres des Affaires étrangères, dont le Britannique et surtout le Suédois, ont tenu à affirmer que la porte restait ouverte pour la signature avec l’Ukraine.
Il faut dire qu’ils sont inquiets à la veille de la visite de Viktor Ianoukovitch, le président ukrainien à Moscou. Ils vont certainement demander à leur homologue russe Sergueï Lavrov si la Russie compte effectivement débloquer un prêt de plusieurs milliards d’euros pour l’Ukraine ou lui consentir des prix encore plus favorables pour les livraisons de gaz russe.
Source : Rfi.fr
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