« À quand la fin de la comptabilité macabre ? », s’interroge Le Pays pour qui « si n’est encore l’apocalypse, le Burkina ne semble pas loin des portes de l’enfer » après l’attaque qui a fait 16 morts ce week-end dans la région du Soum.
Depuis cinq ans, « c’est le même scénario », déplore L’Observateur Paalga. Des violences dont les auteurs restent mal identifiés selon Aujourd’hui au Faso : « jihadistes, bandits de grand chemin ou opposants armés […], les Burkinabè ne savent même pas pourquoi on les tue de façon aussi barbare », s’alarme le journal.
Difficile donc d’offrir une solution globale quand « on ne sait pas à quel treillis se vouer », rebondit L’Observateur Paalga qui se pose la question des difficultés des autorités à enrayer ces attaques : « Manque de moyens des forces de défense et de sécurité, défaut de stratégie et de vision globale du politique et de la hiérarchie militaire, (ou) du renseignement ? ». « On en est là, à tâtonner dans ce long tunnel insécuritaire, sans savoir vraiment quand on en verra le bout », s’inquiète le quotidien.
Aujourd’hui au Faso se demande s’il ne faudrait pas recruter « des supplétifs locaux » en soutien aux forces de sécurité. Mais tempère aussitôt : « Si un militaire sans formation patriotique est un criminel en puissance, un civil sans formation militaire ne l’est-il pas aussi ? » Et le journal rappelle les expériences controversées des milices rurales Koglwéogo et plus loin encore des Comités de défense révolutionnaires.
Depuis cinq ans, « c’est le même scénario », déplore L’Observateur Paalga. Des violences dont les auteurs restent mal identifiés selon Aujourd’hui au Faso : « jihadistes, bandits de grand chemin ou opposants armés […], les Burkinabè ne savent même pas pourquoi on les tue de façon aussi barbare », s’alarme le journal.
Difficile donc d’offrir une solution globale quand « on ne sait pas à quel treillis se vouer », rebondit L’Observateur Paalga qui se pose la question des difficultés des autorités à enrayer ces attaques : « Manque de moyens des forces de défense et de sécurité, défaut de stratégie et de vision globale du politique et de la hiérarchie militaire, (ou) du renseignement ? ». « On en est là, à tâtonner dans ce long tunnel insécuritaire, sans savoir vraiment quand on en verra le bout », s’inquiète le quotidien.
Aujourd’hui au Faso se demande s’il ne faudrait pas recruter « des supplétifs locaux » en soutien aux forces de sécurité. Mais tempère aussitôt : « Si un militaire sans formation patriotique est un criminel en puissance, un civil sans formation militaire ne l’est-il pas aussi ? » Et le journal rappelle les expériences controversées des milices rurales Koglwéogo et plus loin encore des Comités de défense révolutionnaires.
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