Depuis plusieurs mois, les investisseurs étrangers dans le secteur minier sont soumis aux pressions de la junte. Quatre employés de Barrick Gold avaient déjà été arrêtés en septembre pour des raisons non divulguées, avant d’être relâchés après plusieurs jours. Ces nouvelles arrestations interviennent moins d’une semaine après la libération du PDG de Resolute Mining, une compagnie australienne exploitant également une mine d’or au Mali, qui avait dû s'engager à verser à Bamako 160 millions de dollars.
« Blanchiment de capitaux »
« Blanchiment de capitaux et atteinte aux biens publics » : tels sont les chefs d'inculpation retenus contre les quatre responsables locaux de Barrick Gold. Le groupe canadien, dans son communiqué, se contente de confirmer les arrestations de ses collaborateurs et souligne que « les tentatives pour trouver une résolution mutuellement acceptable ont jusqu’à présent échoué ».
Du côté de Bamako en revanche, le ton monte. Un responsable du département des Mines accuse Barrick Gold de « pratiques non orthodoxes », évoquant des « impôts non payés et d'autres taxes à percevoir ». Une source proche du dossier affirme que la junte réclame à Barrick Gold la somme de 320 milliards de FCFA.
Cette même source, consultée par RFI, lie cette colère des autorités maliennes au refus des entreprises minières partenaires de respecter un accord récent. Après un audit des contrats miniers réalisés l’année dernière, Bamako a ouvertement affiché son intention de renégocier les accords existants avec les sociétés étrangères. Objectif clair : renflouer les caisses de l’État, plutôt vides.
« Blanchiment de capitaux »
« Blanchiment de capitaux et atteinte aux biens publics » : tels sont les chefs d'inculpation retenus contre les quatre responsables locaux de Barrick Gold. Le groupe canadien, dans son communiqué, se contente de confirmer les arrestations de ses collaborateurs et souligne que « les tentatives pour trouver une résolution mutuellement acceptable ont jusqu’à présent échoué ».
Du côté de Bamako en revanche, le ton monte. Un responsable du département des Mines accuse Barrick Gold de « pratiques non orthodoxes », évoquant des « impôts non payés et d'autres taxes à percevoir ». Une source proche du dossier affirme que la junte réclame à Barrick Gold la somme de 320 milliards de FCFA.
Cette même source, consultée par RFI, lie cette colère des autorités maliennes au refus des entreprises minières partenaires de respecter un accord récent. Après un audit des contrats miniers réalisés l’année dernière, Bamako a ouvertement affiché son intention de renégocier les accords existants avec les sociétés étrangères. Objectif clair : renflouer les caisses de l’État, plutôt vides.
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