Le régime militaire du capitaine Ibrahim Traoré, arrivé au pouvoir en septembre 2022 par un coup d'État, va prolonger sa transition à la tête du pays pour cinq années supplémentaires, selon une charte adoptée ce 25 mai par les participants à des assises nationales à Ouagadougou.
"La durée de la transition est fixée à 60 mois à compter du 2 juillet 2024", indique le colonel Moussa Diallo, président du comité d'organisation de ces assises, à l'issue des travaux. Le président Traoré pourra par ailleurs se présenter aux "élections présidentielles, législatives et municipales qui seront organisées pour mettre fin à la transition", poursuit le colonel Diallo.
Les assises nationales, initialement prévues pour s'achever le 26 mai, ont rassemblé des représentants de la société civiles, des forces de défense et de sécurité ou encore des députés de l'assemblée de transition. La plupart des partis politiques traditionnels ont boycotté l'évènement.
Fin des "quotas" de députés alloués aux partis politique
Dans la nouvelle charte signée le 25 mai par le capitaine Traoré, les "quotas" alloués aux partis politiques pour les postes de députés de l'assemblée législative de transition ont été supprimés. Le "patriotisme" est érigé comme critère pour siéger à cette assemblée ou au gouvernement.
Le Burkina Faso, en proie à des violences jihadistes récurrentes qui ont fait des milliers de morts depuis près de dix ans, a connu deux coups d'État militaires en 2022. Le premier, en janvier, avait porté le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba au pouvoir, avant d'être lui-même renversé en septembre de la même année, par le capitaine Traoré.
Dans la foulée, une charte avait été adoptée lors de premières assises nationales, mettant en place un président, un gouvernement, une assemblée législative de transition (ALT) et fixant la durée de transition à 21 mois. Cette transition devait donc s'achever le 1er juillet 2024, mais à plusieurs reprises le capitaine Traoré a évoqué la difficulté de tenir des élections au vu du contexte sécuritaire dans le pays.
TV5 Monde avec AFP
"La durée de la transition est fixée à 60 mois à compter du 2 juillet 2024", indique le colonel Moussa Diallo, président du comité d'organisation de ces assises, à l'issue des travaux. Le président Traoré pourra par ailleurs se présenter aux "élections présidentielles, législatives et municipales qui seront organisées pour mettre fin à la transition", poursuit le colonel Diallo.
Les assises nationales, initialement prévues pour s'achever le 26 mai, ont rassemblé des représentants de la société civiles, des forces de défense et de sécurité ou encore des députés de l'assemblée de transition. La plupart des partis politiques traditionnels ont boycotté l'évènement.
Fin des "quotas" de députés alloués aux partis politique
Dans la nouvelle charte signée le 25 mai par le capitaine Traoré, les "quotas" alloués aux partis politiques pour les postes de députés de l'assemblée législative de transition ont été supprimés. Le "patriotisme" est érigé comme critère pour siéger à cette assemblée ou au gouvernement.
Le Burkina Faso, en proie à des violences jihadistes récurrentes qui ont fait des milliers de morts depuis près de dix ans, a connu deux coups d'État militaires en 2022. Le premier, en janvier, avait porté le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba au pouvoir, avant d'être lui-même renversé en septembre de la même année, par le capitaine Traoré.
Dans la foulée, une charte avait été adoptée lors de premières assises nationales, mettant en place un président, un gouvernement, une assemblée législative de transition (ALT) et fixant la durée de transition à 21 mois. Cette transition devait donc s'achever le 1er juillet 2024, mais à plusieurs reprises le capitaine Traoré a évoqué la difficulté de tenir des élections au vu du contexte sécuritaire dans le pays.
TV5 Monde avec AFP
Autres articles
-
Manifestations au Kenya: le président Ruto annonce le retrait du projet de budget 2024-25
-
Kenya: la répression des manifestations contre la loi de finances fait au moins 23 morts
-
Attaques chimiques en Syrie en 2013: la justice valide le mandat d'arrêt français visant Bachar el-Assad (avocats)
-
Kenya: à Nairobi, encore sous le choc de la répression, les appels à la mobilisation se poursuivent
-
Kenya: une manifestation massive contre la loi de finances émaillée de violences