Le Salon international du médicament Senpharma a ouvert ses portes ce mercredi 26 juin, au Centre International de Conférence Abdou DIOUF (CICAD) de Dakar. Cette 10ème édition, qui a rassemblé de professionnels de la santé au niveau national et international, est placée sous la thématique « prise en charge intégrée du Patient en Afrique : quelles stratégies de collaboration entre les professionnels ? ». Selon Amath Niang, « la mobilisation des pharmaciens constitue sous le prétexte de cet événement, une priorité par rapport à l'évolution des enjeux et défis du secteur de la pharmacie et du secteur de la santé publique ». Pour le président de l'Ordre national des pharmaciens du Sénégal, « il va falloir assainir ce marché et faire office de loi ». Une large gamme de produits a été présentée par les professionnels du secteur visité par le représentant du ministre.
« La mobilisation des pharmaciens constitue sous le prétexte de cet événement, une priorité par rapport à l'évolution des enjeux des défis qui se posent par rapport au secteur de la pharmacie, par rapport au secteur de santé publique. Il n'y a pas de système de santé prospère sans qu'il n'y ait l'option déterminante du pharmacien. Le pharmacien doit aujourd'hui, être vu autrement, aussi bien par les autorités que par les populations pour comprendre en quoi consiste sa décision qui au-delà de l'accompagnement, au-delà de la mise en place, la mise à disponibilité de médicaments intervient par rapport aux soucis et l'épanouissement du patient », a déclaré Amath Niang, président de l'Ordre national des pharmaciens du Sénégal.
Évoquant des préoccupations qui concernent le monopole de la pharmacie, M. Niang soutient : « Nous sommes en Afrique où le monopole semble connaître des violations, des élans de cassures par rapport à ce qu'il devait être. Cela s'inscrit dans le cadre de l'agence de réglementation qui constitue une des réalités de l'Organisation de l'union africaine (OUA). L'agence, c'est dans le projet de la réalisation de l'Agence Africaine du Médicament. Je voudrais également dire que le monopole n'est pas un privilège. Il permet aux pharmaciens d'être le seul acteur capable de pouvoir gérer le médicament et de faire telle sorte que les populations puissent s'épanouir convenablement pour une meilleure prise en charge de leur domaine de santé ».
Suffisant pour lui d'inviter l'ensemble des pharmaciens à donner beaucoup plus de crédit, plus d'importance à l'évolution des sciences pharmaceutiques et à l'évolution des maladies qui selon lui, « les interpellent dans leur mission de santé publique ».
Amath Niang de poursuivre : « Nous ne pouvons pas continuer à vouloir gérer les besoins de nos populations avec des proportions de prise en charge qui aujourd'hui défient la mise à disponibilité à suffisance émotive. En-dehors du Sénégal et de la Côte d'Ivoire qui sont à pratiquement 5 % de production, je pense que la souveraineté doit être une vision claire. Et j'invite les pharmaciens à beaucoup s'investir pour que cela devienne une réalité. Car l'Afrique ne peut plus continuer à être dépendante des firmes pharmaceutiques pour des proportions de 95 % d'importation de produits. L'Afrique doit changer de fusil d'épaule pour que le continent puisse se doter de médicaments faits par les Africains et consommés par les Africains. La souveraineté pharmaceutique ne peut pas cohabiter avec le marché parallèle. On ne peut pas aujourd'hui accepter que les gens manipulent le médicament comme ils veulent. Il va falloir assainir ce marché et faire office de la loi ».
Serigne Mbaye, Secrétaire général du ministère de la Santé est revenu sur l’importance de la rencontre et les attentes de l’Etat par rapport à la rencontre. « Je représentais le ministre de la Santé et de l’action sociale à l’ouverture du Salon et c’est la dixième édition organisée au Sénégal et qui aborde un certain nombre de thèmes qui intéressent la santé dans sa globalité et plus spécifiquement les questions pharmaceutiques. Alors c’est une grande tribune où des experts, composés de l’ensemble des praticiens, mais également de l’ensemble des professionnels de la santé de la pharmacie pour échanger et partager des expériences, des défis, des découvertes, des innovations dans le but de proposer des pistes et schémas pour l’amélioration du système de santé… C’est pourquoi nous avons eu beaucoup d’intérêt à suivre et à attendre les résultats qui sortiront des panels qui vont permettre des échanges francs, des échanges en profondeur sur des axes comme la digitalisation, les nouvelles maladies, la prise en charge du patient », dit-il.
« La mobilisation des pharmaciens constitue sous le prétexte de cet événement, une priorité par rapport à l'évolution des enjeux des défis qui se posent par rapport au secteur de la pharmacie, par rapport au secteur de santé publique. Il n'y a pas de système de santé prospère sans qu'il n'y ait l'option déterminante du pharmacien. Le pharmacien doit aujourd'hui, être vu autrement, aussi bien par les autorités que par les populations pour comprendre en quoi consiste sa décision qui au-delà de l'accompagnement, au-delà de la mise en place, la mise à disponibilité de médicaments intervient par rapport aux soucis et l'épanouissement du patient », a déclaré Amath Niang, président de l'Ordre national des pharmaciens du Sénégal.
Évoquant des préoccupations qui concernent le monopole de la pharmacie, M. Niang soutient : « Nous sommes en Afrique où le monopole semble connaître des violations, des élans de cassures par rapport à ce qu'il devait être. Cela s'inscrit dans le cadre de l'agence de réglementation qui constitue une des réalités de l'Organisation de l'union africaine (OUA). L'agence, c'est dans le projet de la réalisation de l'Agence Africaine du Médicament. Je voudrais également dire que le monopole n'est pas un privilège. Il permet aux pharmaciens d'être le seul acteur capable de pouvoir gérer le médicament et de faire telle sorte que les populations puissent s'épanouir convenablement pour une meilleure prise en charge de leur domaine de santé ».
Suffisant pour lui d'inviter l'ensemble des pharmaciens à donner beaucoup plus de crédit, plus d'importance à l'évolution des sciences pharmaceutiques et à l'évolution des maladies qui selon lui, « les interpellent dans leur mission de santé publique ».
Amath Niang de poursuivre : « Nous ne pouvons pas continuer à vouloir gérer les besoins de nos populations avec des proportions de prise en charge qui aujourd'hui défient la mise à disponibilité à suffisance émotive. En-dehors du Sénégal et de la Côte d'Ivoire qui sont à pratiquement 5 % de production, je pense que la souveraineté doit être une vision claire. Et j'invite les pharmaciens à beaucoup s'investir pour que cela devienne une réalité. Car l'Afrique ne peut plus continuer à être dépendante des firmes pharmaceutiques pour des proportions de 95 % d'importation de produits. L'Afrique doit changer de fusil d'épaule pour que le continent puisse se doter de médicaments faits par les Africains et consommés par les Africains. La souveraineté pharmaceutique ne peut pas cohabiter avec le marché parallèle. On ne peut pas aujourd'hui accepter que les gens manipulent le médicament comme ils veulent. Il va falloir assainir ce marché et faire office de la loi ».
Serigne Mbaye, Secrétaire général du ministère de la Santé est revenu sur l’importance de la rencontre et les attentes de l’Etat par rapport à la rencontre. « Je représentais le ministre de la Santé et de l’action sociale à l’ouverture du Salon et c’est la dixième édition organisée au Sénégal et qui aborde un certain nombre de thèmes qui intéressent la santé dans sa globalité et plus spécifiquement les questions pharmaceutiques. Alors c’est une grande tribune où des experts, composés de l’ensemble des praticiens, mais également de l’ensemble des professionnels de la santé de la pharmacie pour échanger et partager des expériences, des défis, des découvertes, des innovations dans le but de proposer des pistes et schémas pour l’amélioration du système de santé… C’est pourquoi nous avons eu beaucoup d’intérêt à suivre et à attendre les résultats qui sortiront des panels qui vont permettre des échanges francs, des échanges en profondeur sur des axes comme la digitalisation, les nouvelles maladies, la prise en charge du patient », dit-il.
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