Agathon Rwasa était retourné dans la clandestinité fin juin 2010, à la suite du boycott par l’opposition des élections générales alors en cours, et des violences qui s’en étaient suivies. Signalé à plusieurs reprises dans la région très troublée du Sud-Kivu dans l’est de la RDC, en Tanzanie ou encore en Zambie, le leader historique des ex-rebelles des FNL « n’a jamais quitté le Burundi », assure son porte-parole. Il se cachait au sein de la population burundaise qui l’a toujours nourri et protégé, précise Aimé Magera.
Officiellement, il n’y a pas eu de négociations entre le gouvernement du Burundi et l’ancien chef rebelle. Mais la communauté internationale, qui a joué les bons offices, a obtenu du pouvoir des garanties pour sa sécurité contre la promesse de ne plus contester la légitimité du pouvoir de Pierre Nkurunziza.
Test
Mais Agathon Rwasa a déjà annoncé la couleur. « Il vient pour rassembler la population, car il a l’intention de se présenter à la présidentielle de 2015 », a annoncé son porte-parole. Sa réapparition officielle ce mardi 6 août devant ses militants sera donc un premier test de popularité.
Le gouvernement n'accorde que peu de crédit à son retour. Le parcours de celui qui a pris le contrôle des FNL en 1998 n'est pourtant pas anodin. Après plusieurs années à la tête de la rébellion hutue, son mouvement avait fini par déposer les armes en avril 2009 pour se transformer en parti politique. Une issue plutôt favorable à l’homme de 49 ans qui porte, selon plusieurs ONG, la responsabilité de nombreux massacres, dont celui en 2004 de 152 réfugiés tutsis rwandophones de la localité de Gatumba.
Ce lourd passé ne devrait cependant pas davantage ternir son image. Au contraire, pour une partie de l’opposition, le retour d'Agathon Rwasa devrait créer un climat favorable en vue de la prochaine présidentielle de 2015.
Source : Rfi.fr
Officiellement, il n’y a pas eu de négociations entre le gouvernement du Burundi et l’ancien chef rebelle. Mais la communauté internationale, qui a joué les bons offices, a obtenu du pouvoir des garanties pour sa sécurité contre la promesse de ne plus contester la légitimité du pouvoir de Pierre Nkurunziza.
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Mais Agathon Rwasa a déjà annoncé la couleur. « Il vient pour rassembler la population, car il a l’intention de se présenter à la présidentielle de 2015 », a annoncé son porte-parole. Sa réapparition officielle ce mardi 6 août devant ses militants sera donc un premier test de popularité.
Le gouvernement n'accorde que peu de crédit à son retour. Le parcours de celui qui a pris le contrôle des FNL en 1998 n'est pourtant pas anodin. Après plusieurs années à la tête de la rébellion hutue, son mouvement avait fini par déposer les armes en avril 2009 pour se transformer en parti politique. Une issue plutôt favorable à l’homme de 49 ans qui porte, selon plusieurs ONG, la responsabilité de nombreux massacres, dont celui en 2004 de 152 réfugiés tutsis rwandophones de la localité de Gatumba.
Ce lourd passé ne devrait cependant pas davantage ternir son image. Au contraire, pour une partie de l’opposition, le retour d'Agathon Rwasa devrait créer un climat favorable en vue de la prochaine présidentielle de 2015.
Source : Rfi.fr
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