Dans un communiqué sanctionant leur visite de travail de deux jours , le président sud-africain Jacob Zuma, chef de cette délégation a affirmé que : "L'UA va déployer 100 observateurs des droits de l'Homme et 100 experts militaires pour surveiller la situation".
Dépêchée par l'Union Africaine, la délégation emmenée par M. Zuma et composée des présidents mauritanien, sénégalais, gabonais et du Premier ministre éthiopien, s'est rendue jeudi et vendredi à Bujumbura pour tenter de débloquer la crise politique dans laquelle est plongé le Burundi depuis 10 mois. La délégation y a notamment rencontré le président Pierre Nkurunziza, deux des rares chefs de partis d'opposition à ne pas avoir fui le pays, des membres de la société civile, des autorités religieuses et un ancien président.
La grande majorité des responsables de l'opposition et de la société civile indépendante est actuellement en exil. La délégation de l'UA "a exprimé son inquiétude face aux niveaux de violence, aux pertes de vies humaines et à l'instabilité politique dans laquelle se trouve le pays", poursuit le communiqué. "Nous pensons fermement que la solution aux problèmes politiques au Burundi ne peut être trouvée que par le biais d'un engagement inclusif et pacifique" des parties.
Le président ougandais Yoweri Museveni, médiateur de l'UA dans cette crise, "organisera un dialogue inclusif le plus tôt possible auquel participeront tous les acteurs importants" de la crise. La délégation de l'UA, dans son communiqué, appelle également la communauté internationale à "reprendre son aide au Burundi, comme le demande le peuple burundais".
Source: BBC Afrique
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