La Cour constitutionnelle a officiellement validé la candidature de Pierre Nkurunziza à un troisième mandat, estimant qu'elle n'était pas contraire à la Constitution. Une annonce délivrée à la mi-journée, qui intervient alors que lundi soir, le vice-président de cette même cour avait dénoncé des pressions et annoncé avoir fui le pays.
Par ailleurs, le vice-président du Burundi a annoncé au cours d'une réunion des partis politiques organisée sous l'égide de l'ONU, que le gouvernement était prêt à libérer les manifestants détenus, à rouvrir les radios et à lever les mandats d'arrêt contre les leaders de la contestation à condition que soient mis un terme aux manifestations.
Copie de l'arrêt de la Cour constitutionnelle du Burundi de ce mardi 5 mai validant la candidature de Pierre Nkurunziza à un troisième mandat.
DR
Reprise des manifestations
Des manifestations qui ont repris ce mardi matin, avec une petite centaine de manifestants notamment à Musaga. Le quartier se barricade. Sur ses routes principales, on voit des jeunes en train de faire des sacs de sable pour les emmener sur les barrages. Ils essayent aussi de démonter des planches. Dans la rue, des pneus brûlent. Ces jeunes se disent prêts à recevoir la police aujourd’hui. Ils les attendent. Ils font part de rumeurs comme quoi les forces de l’ordre viendraient les attaquer.
Une rumeur renforcée par le fait que les renforts policiers arrivent au bas de la colline où se trouve Musaga. Il y a le camion anti-émeute, il y a plusieurs dizaines de policiers déjà sur place. Ces jeunes vivent donc avec l’angoisse d’une nouvelle attaque et ils disent : « On va continuer à manifester contre ce troisième mandat de Pierre Nkurunziza. Mais on ne peut pas se laisser tuer comme ça. Il va falloir qu’on se prépare ».
Pour cela, et c’est assez nouveau, ils ont désormais des petites bouteilles de bière à l’intérieur desquelles ils mettent un peu d’essence et du verre cassé. Ils espèrent qu’elles leur serviront de bombes, de grenades qu’ils pourront lancer sur les policiers. Même si les manifestants disent ne pas vraiment sûrs que ce dispositif fonctionne.
Par ailleurs, le vice-président du Burundi a annoncé au cours d'une réunion des partis politiques organisée sous l'égide de l'ONU, que le gouvernement était prêt à libérer les manifestants détenus, à rouvrir les radios et à lever les mandats d'arrêt contre les leaders de la contestation à condition que soient mis un terme aux manifestations.
Copie de l'arrêt de la Cour constitutionnelle du Burundi de ce mardi 5 mai validant la candidature de Pierre Nkurunziza à un troisième mandat.
DR
Reprise des manifestations
Des manifestations qui ont repris ce mardi matin, avec une petite centaine de manifestants notamment à Musaga. Le quartier se barricade. Sur ses routes principales, on voit des jeunes en train de faire des sacs de sable pour les emmener sur les barrages. Ils essayent aussi de démonter des planches. Dans la rue, des pneus brûlent. Ces jeunes se disent prêts à recevoir la police aujourd’hui. Ils les attendent. Ils font part de rumeurs comme quoi les forces de l’ordre viendraient les attaquer.
Une rumeur renforcée par le fait que les renforts policiers arrivent au bas de la colline où se trouve Musaga. Il y a le camion anti-émeute, il y a plusieurs dizaines de policiers déjà sur place. Ces jeunes vivent donc avec l’angoisse d’une nouvelle attaque et ils disent : « On va continuer à manifester contre ce troisième mandat de Pierre Nkurunziza. Mais on ne peut pas se laisser tuer comme ça. Il va falloir qu’on se prépare ».
Pour cela, et c’est assez nouveau, ils ont désormais des petites bouteilles de bière à l’intérieur desquelles ils mettent un peu d’essence et du verre cassé. Ils espèrent qu’elles leur serviront de bombes, de grenades qu’ils pourront lancer sur les policiers. Même si les manifestants disent ne pas vraiment sûrs que ce dispositif fonctionne.
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