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Burundi: la ligue des jeunes du parti au pouvoir accusée de commettre des exactions

Au Burundi, la ligue des jeunes du parti au pouvoir, le Cndd-Fdd, les Imbonerakure (« les guetteurs » en français), sont de plus en plus sur la sellette. Ces jeunes qui participent, aux côtés des forces de sécurité, à la lutte contre ceux que le pouvoir qualifie de «bandits armés» et la population de «nouvelle rébellion», se livreraient à de nombreuses exactions : passages à tabacs et arrestations de membres de l'opposition accusés de perturber la sécurité, par exemple... De quoi inquiéter la société civile burundaise.



Commissaire Rémegie Nzeyimana
Commissaire Rémegie Nzeyimana
Les bavures attribuées aux membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir, le Cndd-Fdd, se sont multipliées depuis quelques mois au Burundi. Et pour la société civile burundaise qui suit avec inquiétude la montée en puissance de cette organisation, cela ne va pas sans rappeler un passé récent marqué par le déchaînement d’une violence inouïe.

Pacifique Nininahazwe, le délégué général du Forum pour le renforcement de la société civile (Forsc), une plateforme qui rassemble plus de 150 associations, tire la sonnette d’alarme : « On apprend que les jeunesses du parti au pouvoir, les Imbonerakure, sont armés d'armes à feu ou de machettes. Ils tabassent des citoyens et tout cela est couvert par l’impunité totale. Cela est préoccupant, d’autant plus que ce n’est pas pour la première fois qu’on voit cela au Burundi. D’autres partis au pouvoir avaient instaurés des jeunesses qui, dans le passé, nous ont entraînés dans un conflit terrible ».

Malgré des faits accablants dénoncés régulièrement par les stations privées du Burundi, le président de cette ligue des jeunes, Denis Karera, rejette catégoriquement des accusations qu’il qualifie de « provocations » : « Ce sont des propos mensongers. Les Imbonerakure sont guidés par l’idéologie du parti. Ils ne sont pas et ils ne seront jamais caractérisés par des actes qui perturbent la sécurité et la paix ».

Combien sont-ils au sein de mouvement ? Probablement des dizaines de milliers, mais son président préfère garder secrète cette information.
Source: RFI


Vendredi 20 Juillet 2012 - 12:04


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1.Posté par Diallo Abou Moussa le 22/07/2012 17:25
Il faut lire l'article - Burundi: Des forces négatives burundaises en RDC Congo. [ http://www.burundi-agnews.org/index.php/societe/sport/2479-burundi-des-forces-negatives-burundaises-en-rdc-congo ] DAM
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Voici un extrait :
La société civile NTABARUMANIKA (ou dite de l'"Uprona", ancien parti unique sous la dictature) accuse les jeunes IMBONERAKURE et la police burundaise de se livrer à de nombreuses exactions dont des passages à tabacs et arrestations de membres de l'opposition ... Cette société civile NTABARUMANIKA évoque même des bavures attribuées aux membres aux jeunes IMBONERAKURE. Ce que le président des jeunes IMBONERAKURE, M. Denis KARERA, a réfuté de suite... M. Denis KARERA dénonce toutes ces accusations faites à l'encontre de son organisation par cette société civile -des enfants de la Dictature- dont on devine à Bujumbura ses ambitions.
Les jeunes IMBONERAKURE rejetent en bloc toutes les accusations relatives aux différents actes de barbarie et de perturbations de la sécurité observés dans les différentes localités du Burundi. Pour eux, il ne faut pas confondre les citoyens barundi qui se défendent face aux forces négatives régnant en RDC Congo, appelés, dans une confusion voulue, par cette société civile NTABARUMANIKA : -opposition burundaise-. Or l'ADC Ikibiri, avec ces forces négatives basées en RDC Congo ( Fronabu Tabara, FRD – Abanyagihugu, et FNL de Rwasa ), ressemble plus aujourd'hui à une organisation qui a refusé le verdict des urnes en privilégiant le recours à la violence ... Le danger pour cette société civile NTABARUMANIKA et l'ADC Ikibiri, ce n'est pas du tout le gouvernement ou ce qu'ils appellent le - pouvoir CNDD-FDD -. C'est vraiment le retour de flamme suite à la colère de la population burundaise qui tente d'avancer en développant le pays alors que ces derniers -anti démocratiquement- cherchent à les ramener en arrière.
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