"Il y a eu un attentat contre le chef d'état-major de l'armée, le général Prime Niyongabo, heureusement il n'a rien eu, mais deux des assaillants ont été tués et un troisième capturé", a déclaré à l'AFP le directeur-général adjoint de la police burundaise, le général Godefroid Bizimana, "nous sommes en train de traquer le reste du commando". Un autre haut-gradé de la police a précisé à l'AFP, sous couvert d'anonymat, que quatre militaires de l'escorte du général Niyoongabo avaient également péri ainsi qu'une policière. Selon ce haut-gradé, les assaillants, vêtus de tenues militaires, circulaient dans un véhicule de l'armée, depuis lequel ils ont ouvert le feu sur le véhicule du général Niyongabo et celui de son escorte. "L'attaque était minutieusement préparée, elle a été soudaine et violente. Quatre des gardes du corps du chef d'état-major ont été tués sur le champ, et lui-même n'a dû son salut qu'au fait que son chauffeur a dépassé un bus transportant des policiers", empêchant les assaillants de le rattraper, a-t-il expliqué. La policière tuée était une occupante du bus.
Les deux assaillants tués et celui arrêté ont été identifiés comme des militaires d'active, selon ce haut-gradé, ce qu'a confirmé un haut responsable du Service national des Renseignements (SNR). L'assaillant "arrêté a été identifié, c'est un soldat de l'active (...) de même que les deux assaillants tués qui ont également été identifés comme des soldats", selon ce haut gradé de la police.
"Tous ont été identifés comme étant des soldats (...) ce qui signifie clairement que nous avons un grave problème de division au sein de notre armée", s'est inquiété le responsable du SNR. Le général Nyongabo est considéré comme un dur du régime burundais et un de ceux ayant permis la mise en échec de la tentative de coup d'Etat militaire des 13 et 14 mai derniers au Burundi. Un autre homme-clé de l'appareil sécuritaire burundais et artisan de l'écrasement du putsch, le général Adolphe Nshimirimana, ancien chef du SNR, considéré comme le bras droit du président Pierre Nkurunziza, a péri début août dans une embuscade similaire, tendue par des hommes en tenue militaire et lourdement armés. Le Burundi a plongé dans une grave crise politique depuis l'annonce fin avril de la candidature de M. Nkurunziza à un 3e mandat, jugé anticonstitutionnel par l'opposition, la société civile et l'influente Eglise catholique. Cette candidature a provoqué durant six semaines à Bujumbura des manifestations quasi-quotidiennes, finalement étouffées par une brutale répression. Les violences se sont toutefois poursuivies après l'élection - que la quasi-totalité de la communauté internationale juge non crédible - de Pierre Nkurunziza le 21 juillet, avec plusieurs meurtres politiques touchant le camp présidentiel et l'opposition, ainsi que des attaques nocturnes contre la police.Une partie des anciens putschistes a pris le maquis avec l'intention avouée de renverser M. Nkurunziza et des armes ont été introduites dans les quartiers contestataires.
Les deux assaillants tués et celui arrêté ont été identifiés comme des militaires d'active, selon ce haut-gradé, ce qu'a confirmé un haut responsable du Service national des Renseignements (SNR). L'assaillant "arrêté a été identifié, c'est un soldat de l'active (...) de même que les deux assaillants tués qui ont également été identifés comme des soldats", selon ce haut gradé de la police.
"Tous ont été identifés comme étant des soldats (...) ce qui signifie clairement que nous avons un grave problème de division au sein de notre armée", s'est inquiété le responsable du SNR. Le général Nyongabo est considéré comme un dur du régime burundais et un de ceux ayant permis la mise en échec de la tentative de coup d'Etat militaire des 13 et 14 mai derniers au Burundi. Un autre homme-clé de l'appareil sécuritaire burundais et artisan de l'écrasement du putsch, le général Adolphe Nshimirimana, ancien chef du SNR, considéré comme le bras droit du président Pierre Nkurunziza, a péri début août dans une embuscade similaire, tendue par des hommes en tenue militaire et lourdement armés. Le Burundi a plongé dans une grave crise politique depuis l'annonce fin avril de la candidature de M. Nkurunziza à un 3e mandat, jugé anticonstitutionnel par l'opposition, la société civile et l'influente Eglise catholique. Cette candidature a provoqué durant six semaines à Bujumbura des manifestations quasi-quotidiennes, finalement étouffées par une brutale répression. Les violences se sont toutefois poursuivies après l'élection - que la quasi-totalité de la communauté internationale juge non crédible - de Pierre Nkurunziza le 21 juillet, avec plusieurs meurtres politiques touchant le camp présidentiel et l'opposition, ainsi que des attaques nocturnes contre la police.Une partie des anciens putschistes a pris le maquis avec l'intention avouée de renverser M. Nkurunziza et des armes ont été introduites dans les quartiers contestataires.
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