Emerse Faé, ne s’attendait sans doute pas à ce cadeau d’anniversaire. Le 24 janvier, jour de ses 40 ans, l’ex-milieu de terrain des Éléphants de Côte d’Ivoire apprenait sa nomination à la tête de la sélection ivoirienne à la suite du limogeage de Jean-Louis Gasset. Un cadeau qui peut être perçu comme « empoisonné », quand on doit se lancer dans le grand bain face au champion d’Afrique en titre, le Sénégal.
Ce dimanche 28 janvier, veille du huitième de finale le plus attendu de la CAN, à Yamoussoukro, Emerse Fae est apparu en conférence de presse, polo officiel de la sélection, calme, mais le ton déterminé. Au journaliste qui lui demandait comment il aimerait voir ses joueurs se comporter face au Sénégal, il a répondu : « Est-ce que vous m’avez connu en tant que joueur ? Voilà ce que j’attends demain ».
« Je veux des joueurs qui mouillent le maillot »
Ceux qui ont suivi la carrière d’Emerse Faé se souviennent d’un milieu de terrain costaud, pas gêné techniquement, avec un physique qui lui permettait d’être présent souvent dans les deux surfaces. Un homme de l'entrejeu, qui aimait les duels, gratter les ballons et s’illustrer avec les pieds plutôt qu’avec la parole. Ce lundi, face au Sénégal, il devra trouver les mots pour redonner confiance et force à une équipe de Côte d’Ivoire qui traîne encore le traumatisme du premier tour.
« Je veux des joueurs qui mouillent le maillot, lance Emerse Faé. Des joueurs qui prennent cette deuxième chance comme une dernière chance et qu’on se rachète. J’ai envie de voir une équipe de Côte d’Ivoire qui représente le pays, des joueurs qui soient à la hauteur du peuple ivoirien ». Le message du nouveau sélectionneur est en passe d’être entendu à en croire Jean-Michaël Seri qui a accompagné son nouveau boss en conférence de presse. « C’est un coach qui est beaucoup à cheval sur la discipline, décrit l’ancien Prix Marc-Vivien Foé (2017). Il est en train de nous inculquer ses valeurs à lui. C’est sur ça que nous concentrons en ce moment ».
Passé par l’OGC Nice, Faé se voit obligé de mettre fin à sa carrière à seulement de 28 ans, gêné par des phlébites à répétition. Nice lui confie alors ses U19 Nationaux pendant qu’il passe ses diplômes pour obtenir le BEFF (Brevet d'Entraîneur Formateur de Football). Avant devenir adjoint de Jean-Louis Gasset, il s’occupait depuis 2019 de l’équipe réserve du Clermont Foot. Il est désormais aux commandes du onze ivoirien, animé d’un ardent désir de créer l’exploit. Une mission et une conviction que même la vraie fausse arrivée d’Hervé Renard n’a pas ébranlée. « Sincèrement, j’avais d’autres préoccupations et d’autres choses à regarder que les rumeurs sur l’arrivée ou pas d’Hervé, confie-t-il. S’il était venu, je n’aurais eu aucun souci avec ça ».
Ce dimanche 28 janvier, veille du huitième de finale le plus attendu de la CAN, à Yamoussoukro, Emerse Fae est apparu en conférence de presse, polo officiel de la sélection, calme, mais le ton déterminé. Au journaliste qui lui demandait comment il aimerait voir ses joueurs se comporter face au Sénégal, il a répondu : « Est-ce que vous m’avez connu en tant que joueur ? Voilà ce que j’attends demain ».
« Je veux des joueurs qui mouillent le maillot »
Ceux qui ont suivi la carrière d’Emerse Faé se souviennent d’un milieu de terrain costaud, pas gêné techniquement, avec un physique qui lui permettait d’être présent souvent dans les deux surfaces. Un homme de l'entrejeu, qui aimait les duels, gratter les ballons et s’illustrer avec les pieds plutôt qu’avec la parole. Ce lundi, face au Sénégal, il devra trouver les mots pour redonner confiance et force à une équipe de Côte d’Ivoire qui traîne encore le traumatisme du premier tour.
« Je veux des joueurs qui mouillent le maillot, lance Emerse Faé. Des joueurs qui prennent cette deuxième chance comme une dernière chance et qu’on se rachète. J’ai envie de voir une équipe de Côte d’Ivoire qui représente le pays, des joueurs qui soient à la hauteur du peuple ivoirien ». Le message du nouveau sélectionneur est en passe d’être entendu à en croire Jean-Michaël Seri qui a accompagné son nouveau boss en conférence de presse. « C’est un coach qui est beaucoup à cheval sur la discipline, décrit l’ancien Prix Marc-Vivien Foé (2017). Il est en train de nous inculquer ses valeurs à lui. C’est sur ça que nous concentrons en ce moment ».
Champion du monde avec la France
Le technicien franco-ivoirien, né à Nantes, biberonné dans le club des Canaris, a d’abord joué sous les couleurs de la France en U17, avec un Mondial remporté en 2001, et un autre en Espoirs. À 21 ans, il choisit le maillot des Éléphants avec lesquels il a disputé la finale de la CAN 2006, perdue face à l’Égypte.Passé par l’OGC Nice, Faé se voit obligé de mettre fin à sa carrière à seulement de 28 ans, gêné par des phlébites à répétition. Nice lui confie alors ses U19 Nationaux pendant qu’il passe ses diplômes pour obtenir le BEFF (Brevet d'Entraîneur Formateur de Football). Avant devenir adjoint de Jean-Louis Gasset, il s’occupait depuis 2019 de l’équipe réserve du Clermont Foot. Il est désormais aux commandes du onze ivoirien, animé d’un ardent désir de créer l’exploit. Une mission et une conviction que même la vraie fausse arrivée d’Hervé Renard n’a pas ébranlée. « Sincèrement, j’avais d’autres préoccupations et d’autres choses à regarder que les rumeurs sur l’arrivée ou pas d’Hervé, confie-t-il. S’il était venu, je n’aurais eu aucun souci avec ça ».
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