Le Sénégal a manqué une chance inouïe de remporter la première édition du Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2009). Le rêve de toute une génération s’est envolé en demi-finale devant le Ghana par l’épreuve fatidique des tirs au but. Un “pile ou face“ qui marquera à jamais Papy Maly Diamanka, “coupable“ d’avoir raté une septième série penalty. Les “Lions“ retournent ainsi à Abidjan, non pas pour la conquête du trophée mais plutôt pour celui du métal en bronze. Une petite finale que beaucoup d’observateurs jugent inutiles, à cause de la déception vécue par les joueurs en demi. D’autres en revanche, estiment que la place au podium, console souvent ceux qui étaient dans l’anti-chambre de la finale. Soit !
Mais ce qui est sûre c’est que les poulains de Joseph Koto ont manqué une belle opportunité d’entrer dans l’histoire du football africain. Surtout, de légitimer le football local et ses acteurs qui vivent depuis des années dans l’ombre des joueurs professionnels. Et à l’orée du lancement d’un championnat national professionnel, Sidy Ndiaye et sa bande aurait pu servir de base.
Même si leur principal objectif était bien entendu la Coupe, mais subsidiairement de se faire remarquer par les recruteurs qui avaient pris d’assaut Abidjan et Bouaké.
Malheureusement les “Lions“ ne disposaient pas de l’arme qui fait le charme du football : c’est-à-dire une attaque capable de marquer des buts.
Joseph Koto a traîné cette lacune depuis les phases éliminatoires jusqu’à la phase finale en passant par les rencontres amicales sans jamais parvenir à lever l’inquiétude sur l’inefficacité offensive des “Lions“.
Une inefficacité offensive qui dépasse même la sélection nationale. Car, il ne faudrait pas perdre de vue que le meilleur buteur de la saison dernière, Mouchid Iyane Ly, n’a inscrit que 11 buts seulement.
Quant au meilleur buteur de l’équipe nationale, Alpha Oumar Sow, son compteur n’affiche que …deux réalisations. Il a inscrit son troisième but en demi-finale contre le Ghana.
Des statistiques qui confirment, si besoin en était, que les “Lions“ allaient connaître des difficultés en Côté d’Ivoire. Heureusement que cette inefficacité a été comblée par une assise défensive très solide, la meilleure du tournoi avec un seul but encaissé. Sans bien sûre occulter le travail abattu au niveau du milieu de terrain.
Autant dire que le seul maillot faible de cette équipe était l’attaque. Pourtant, sur les vingt joueurs de champ que le staff technique a sélectionné, sept sont des attaquants.
Par crainte certainement d’essuyer des critiques, d’avoir osé laisser en rade le meilleur canonnier du Sénégal, Jospeh Koto a même infléchi la ligne directrice en convoquant finalement, Mouchid Iyane Ly. Pourtant, quelques minutes, ont suffi pour démontrer que l’attaquant de la Linguère n’était pas physiquement apte.
Alpha Oumar Sow, que la presse a encensé, s’est révélé transparent lors de sa première titularisation avant de se ressaisir. Yally Guène Fall (CNPES Excellence), Pape Maly Diamanka (Us Gorée), El Hadji Sara Ndao (Jeanne d’Arc), Malick Fall (Douane) et Benjeloun Ndiaye (Xam-Xam) –deuxième meilleur buteur du championnat D1 -, complètent la liste de l’armada offensive des “Lions“. Tout ça pour marquer un seul but.
Mais ce qui est sûre c’est que les poulains de Joseph Koto ont manqué une belle opportunité d’entrer dans l’histoire du football africain. Surtout, de légitimer le football local et ses acteurs qui vivent depuis des années dans l’ombre des joueurs professionnels. Et à l’orée du lancement d’un championnat national professionnel, Sidy Ndiaye et sa bande aurait pu servir de base.
Même si leur principal objectif était bien entendu la Coupe, mais subsidiairement de se faire remarquer par les recruteurs qui avaient pris d’assaut Abidjan et Bouaké.
Malheureusement les “Lions“ ne disposaient pas de l’arme qui fait le charme du football : c’est-à-dire une attaque capable de marquer des buts.
Joseph Koto a traîné cette lacune depuis les phases éliminatoires jusqu’à la phase finale en passant par les rencontres amicales sans jamais parvenir à lever l’inquiétude sur l’inefficacité offensive des “Lions“.
Une inefficacité offensive qui dépasse même la sélection nationale. Car, il ne faudrait pas perdre de vue que le meilleur buteur de la saison dernière, Mouchid Iyane Ly, n’a inscrit que 11 buts seulement.
Quant au meilleur buteur de l’équipe nationale, Alpha Oumar Sow, son compteur n’affiche que …deux réalisations. Il a inscrit son troisième but en demi-finale contre le Ghana.
Des statistiques qui confirment, si besoin en était, que les “Lions“ allaient connaître des difficultés en Côté d’Ivoire. Heureusement que cette inefficacité a été comblée par une assise défensive très solide, la meilleure du tournoi avec un seul but encaissé. Sans bien sûre occulter le travail abattu au niveau du milieu de terrain.
Autant dire que le seul maillot faible de cette équipe était l’attaque. Pourtant, sur les vingt joueurs de champ que le staff technique a sélectionné, sept sont des attaquants.
Par crainte certainement d’essuyer des critiques, d’avoir osé laisser en rade le meilleur canonnier du Sénégal, Jospeh Koto a même infléchi la ligne directrice en convoquant finalement, Mouchid Iyane Ly. Pourtant, quelques minutes, ont suffi pour démontrer que l’attaquant de la Linguère n’était pas physiquement apte.
Alpha Oumar Sow, que la presse a encensé, s’est révélé transparent lors de sa première titularisation avant de se ressaisir. Yally Guène Fall (CNPES Excellence), Pape Maly Diamanka (Us Gorée), El Hadji Sara Ndao (Jeanne d’Arc), Malick Fall (Douane) et Benjeloun Ndiaye (Xam-Xam) –deuxième meilleur buteur du championnat D1 -, complètent la liste de l’armada offensive des “Lions“. Tout ça pour marquer un seul but.
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