Dix ans après son arrestation, Jean-Pierre Bemba est fixé sur son sort. il a été acquitté en appel, a décidé la Cour pénale internationale, ce vendredi 8 juin. La majorité des juges d'Appel ont décidé d'annuler la décision de la Cour de première instance après avoir relevé de sérieuses erreurs dans le jugement, notamment dans la non prise en cause de circonstances atténuantes.
En 2016, l’ancien vice-président de la République démocratique du Congo (RDC) et ex-candidat à l’élection de 2006 avait été reconnu coupable par la justice internationale de « crimes contre l’humanité » et de « crimes de guerre », commis non pas dans son pays mais en République centrafricaine, en 2002 et 2003.
Le « chairman », comme l’appellent ses partisans, avait été condamné à dix-huit (18) ans de prison. Ses défenseurs avaient fait appel, comme le procureur, qui réclamait une peine d’au moins vingt-cinq ans.
Jean-Pierre Bemba, qui n’était pas en République centrafricaine au moment des faits, avait été condamné en tant que supérieur hiérarchique n’ayant ni prévenu, ni puni les crimes de sa milice, le Mouvement pour la libération du Congo (MLC), devenue depuis un parti politique en RDC. Durant cinq mois en 2002 et 2003, quelque 1 500 soldats du MLC avaient tué, pillé et ravagé. De nombreuses victimes avaient déposé lors du procès en première instance, évoquant notamment des viols, le plus souvent collectifs et en public.
Jean-Pierre Bemba avait été arrêté en Belgique en mai 2008, à la demande de la CPI. L’homme d’affaires y vivait en exil depuis sa fuite de Kinshasa, en 2007.
En 2016, l’ancien vice-président de la République démocratique du Congo (RDC) et ex-candidat à l’élection de 2006 avait été reconnu coupable par la justice internationale de « crimes contre l’humanité » et de « crimes de guerre », commis non pas dans son pays mais en République centrafricaine, en 2002 et 2003.
Le « chairman », comme l’appellent ses partisans, avait été condamné à dix-huit (18) ans de prison. Ses défenseurs avaient fait appel, comme le procureur, qui réclamait une peine d’au moins vingt-cinq ans.
Jean-Pierre Bemba, qui n’était pas en République centrafricaine au moment des faits, avait été condamné en tant que supérieur hiérarchique n’ayant ni prévenu, ni puni les crimes de sa milice, le Mouvement pour la libération du Congo (MLC), devenue depuis un parti politique en RDC. Durant cinq mois en 2002 et 2003, quelque 1 500 soldats du MLC avaient tué, pillé et ravagé. De nombreuses victimes avaient déposé lors du procès en première instance, évoquant notamment des viols, le plus souvent collectifs et en public.
Jean-Pierre Bemba avait été arrêté en Belgique en mai 2008, à la demande de la CPI. L’homme d’affaires y vivait en exil depuis sa fuite de Kinshasa, en 2007.
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