Génèse du conflit
Selon les membres du mouvement séparatiste, le non-respect des engagements de l’Etat relatif à la prise en compte de manière équitable des cultures, traditions ainsi que des institutions juridiques et administratives héritées des anciennes puissances coloniales, a véritablement poussé cette partie du pays à entamer des grèves depuis le 06 octobre 2016. Le but principal de la contestation étant la traduction en anglais des codes et textes de lois, mais également, la nomination d’enseignants anglophones dans la zone anglophone.
Un an plus tard, Le gouvernement verra les revendications se multiplier ainsi que la formation de groupes idéologiques : ceux qui prônent le fédéralisme d’une part et ceux qui militent pour l’indépendance de la zone anglophone d’autre part. Selon Amnesty international, 17 personnes ont été tuées le 1er octobre 2017, date d’anniversaire de la réunification des parties francophone et anglophone, après que des drapeaux ont été hissés dans l’objectif d’une proclamation symbolique d’Etat indépendant.
Des documents tels que des passeports, symbolisant l’existence d’un nouvel Etat nommé Ambazonie ont été retrouvés sur des citoyens dissidents. Les Sécessionnistes ont nourri haine et violence pendant des mois en recrutant de jeunes activistes. Avec l’aide du Nigéria pays frère, le leader Sisiku Ayuk Tabe sera finalement arrêté en janvier 2018 et extradé par vol spécial au Cameroun.
L'escalade de violence
Depuis lors, la situation sécuritaire s’est dégradée et la peur s’est installée. La zone anglophone est donc le théâtre d’assassinats, de kidnappings d’autorités et même de chef d’établissements. Sans oublier l’incendie de certains villages dans le nord-ouest. La fermeture de certaines écoles et lycées est la suite logique de cette situation. Le sulfureux engrenage de la violence a donc conduit
au kidnapping du sous-préfet de Batiko le 11 février dernier à la place des fêtes de cette localité, le jour même de la célébration de la fête de la jeunesse.
La population et l’armée alertées, un couvre-feu a été institué afin de retrouver les responsables. Trois mois après, le sous-préfet reste toujours introuvable. Toutefois, une rançon en contre partie a été demandée. En outre, le 30 Avril 2018, aux alentours de 4H, le principal du collège catholique de Bamenda, chef-lieu de la région du nord-ouest, a été kidnappé à son tour. Un nombre important de gendarmes et militaires ont également perdus la vie. Désormais, c’est la population qui est ciblée par les membres du mouvement séparatiste. Deux enseignants ont perdu la vie, les 25 et 28 Avril dernier
La fuite des populations anglophones
Les migrations des anglophones à l’intérieur du pays sont de plus en plus croissantes pour permettre aux enfants de se rendre dans des établissements scolaires sereinement. Certains ont tout abandonné pour se réfugier au Nigeria. Selon l’Agence nigériane de gestion des urgences, ils sont, à ce jour au moins 33000 réfugiés. Depuis, le gouvernement a appelé à la coopération des populations et l’armée s’est organisée. Ce qui a mené à plus de vigilance.
S’il est vrai des actions sérieuses ont été mises sur pied par le ministère de la Défense pour pouvoir contenir le mouvement séparatiste dans la zone anglophone du Cameroun, il n’en reste pas moins que la peur est intacte au sein des populations qui vivent en état d’alerte constante dans une guerre asymétrique où l’on peut faire confiance à personne.
Selon les membres du mouvement séparatiste, le non-respect des engagements de l’Etat relatif à la prise en compte de manière équitable des cultures, traditions ainsi que des institutions juridiques et administratives héritées des anciennes puissances coloniales, a véritablement poussé cette partie du pays à entamer des grèves depuis le 06 octobre 2016. Le but principal de la contestation étant la traduction en anglais des codes et textes de lois, mais également, la nomination d’enseignants anglophones dans la zone anglophone.
Un an plus tard, Le gouvernement verra les revendications se multiplier ainsi que la formation de groupes idéologiques : ceux qui prônent le fédéralisme d’une part et ceux qui militent pour l’indépendance de la zone anglophone d’autre part. Selon Amnesty international, 17 personnes ont été tuées le 1er octobre 2017, date d’anniversaire de la réunification des parties francophone et anglophone, après que des drapeaux ont été hissés dans l’objectif d’une proclamation symbolique d’Etat indépendant.
Des documents tels que des passeports, symbolisant l’existence d’un nouvel Etat nommé Ambazonie ont été retrouvés sur des citoyens dissidents. Les Sécessionnistes ont nourri haine et violence pendant des mois en recrutant de jeunes activistes. Avec l’aide du Nigéria pays frère, le leader Sisiku Ayuk Tabe sera finalement arrêté en janvier 2018 et extradé par vol spécial au Cameroun.
L'escalade de violence
Depuis lors, la situation sécuritaire s’est dégradée et la peur s’est installée. La zone anglophone est donc le théâtre d’assassinats, de kidnappings d’autorités et même de chef d’établissements. Sans oublier l’incendie de certains villages dans le nord-ouest. La fermeture de certaines écoles et lycées est la suite logique de cette situation. Le sulfureux engrenage de la violence a donc conduit
au kidnapping du sous-préfet de Batiko le 11 février dernier à la place des fêtes de cette localité, le jour même de la célébration de la fête de la jeunesse.
La population et l’armée alertées, un couvre-feu a été institué afin de retrouver les responsables. Trois mois après, le sous-préfet reste toujours introuvable. Toutefois, une rançon en contre partie a été demandée. En outre, le 30 Avril 2018, aux alentours de 4H, le principal du collège catholique de Bamenda, chef-lieu de la région du nord-ouest, a été kidnappé à son tour. Un nombre important de gendarmes et militaires ont également perdus la vie. Désormais, c’est la population qui est ciblée par les membres du mouvement séparatiste. Deux enseignants ont perdu la vie, les 25 et 28 Avril dernier
La fuite des populations anglophones
Les migrations des anglophones à l’intérieur du pays sont de plus en plus croissantes pour permettre aux enfants de se rendre dans des établissements scolaires sereinement. Certains ont tout abandonné pour se réfugier au Nigeria. Selon l’Agence nigériane de gestion des urgences, ils sont, à ce jour au moins 33000 réfugiés. Depuis, le gouvernement a appelé à la coopération des populations et l’armée s’est organisée. Ce qui a mené à plus de vigilance.
S’il est vrai des actions sérieuses ont été mises sur pied par le ministère de la Défense pour pouvoir contenir le mouvement séparatiste dans la zone anglophone du Cameroun, il n’en reste pas moins que la peur est intacte au sein des populations qui vivent en état d’alerte constante dans une guerre asymétrique où l’on peut faire confiance à personne.
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