Le roi de Kumbo a retrouvé l’un de ses fils à Bamenda, à l’issue de plusieurs jours de tractations. Ses ravisseurs demandaient une rançon, que sa famille assure ne pas avoir payée, et le retrait du chef traditionnel des prochaines élections.
En effet, Sehm Mbinglo II a été inscrit sur la liste des candidats du parti au pouvoir pour les régionales du 6 décembre, qui seront les premières de l’histoire du pays, alors qu’elles sont prévues dans la constitution de 1996.
Selon ses proches, si le Fon (son titre traditionnel exact) des Nso est bien membre du RDPC, il n’était pas au courant de cette désignation, qu’il explique par son statut de chef traditionnel.
Les rebelles ambazoniens refusent la tenue de ce scrutin, et c’est pour cela qu’ils ont procédé à l’arrestation du roi, accusé de cautionner la répression gouvernementale dans les régions anglophones, alors que celui-ci regagnait Kumbo pour la première fois depuis son départ en exil pour Yaoundé il y a deux ans, en raison de l’insécurité.
Dans une vidéo diffusée ces derniers jours sur les réseaux sociaux, on pouvait voir le roi dans son lieu de détention. Il y assure au ravisseur qui l’interroge son attachement à l’unité du Cameroun.
Lorsqu’il a été arrêté, le roi de Kumbo était en compagnie d’une dizaine de personnes, dont le cardinal catholique Christian Tumi, qui avait lui été libéré dès le lendemain, vendredi.
En effet, Sehm Mbinglo II a été inscrit sur la liste des candidats du parti au pouvoir pour les régionales du 6 décembre, qui seront les premières de l’histoire du pays, alors qu’elles sont prévues dans la constitution de 1996.
Selon ses proches, si le Fon (son titre traditionnel exact) des Nso est bien membre du RDPC, il n’était pas au courant de cette désignation, qu’il explique par son statut de chef traditionnel.
Les rebelles ambazoniens refusent la tenue de ce scrutin, et c’est pour cela qu’ils ont procédé à l’arrestation du roi, accusé de cautionner la répression gouvernementale dans les régions anglophones, alors que celui-ci regagnait Kumbo pour la première fois depuis son départ en exil pour Yaoundé il y a deux ans, en raison de l’insécurité.
Dans une vidéo diffusée ces derniers jours sur les réseaux sociaux, on pouvait voir le roi dans son lieu de détention. Il y assure au ravisseur qui l’interroge son attachement à l’unité du Cameroun.
Lorsqu’il a été arrêté, le roi de Kumbo était en compagnie d’une dizaine de personnes, dont le cardinal catholique Christian Tumi, qui avait lui été libéré dès le lendemain, vendredi.
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