Dans son intervention, le président du mouvement politique et citoyen « Luy Jot Jotna » (Il est urgent d’agir !) a tenu à dédier son allocution à la mémoire de l’étudiant tué dans les manifestations du M-23 tout récemment, en l’occurrence Mamadou Diop.
« Nous boycottons aujourd’hui le boycott et Me Abdoulaye Wade. On dit qu’on est divisé, mais ici et maintenant on est en train de démontrer le contraire. Nous devons impérativement barrer la route au coup d’état constitutionnel », affirme Cheikh Tidiane Gadio avant d’ajouter qu’ « il faut qu’on ait des stratégies avec des moyens exclusivement pacifique. Car nous avons l’obligation de nourrir les Sénégalais, les soigner, les éduquer et libérer les énergies ».
Pour le candidat Macky Sall, il « exige la tenue des élections au cas échéant, d’avoir des stratégies pour ne pas que les manifestations du M-23 se limitent qu’à la place de l’Obélisque. Nous devons parcourir tout le Sénégal pour porter le message haut ».
En ce qui concerne la candidate Amsatou Sow Sidibé, « l’homme est capable mais la femme également capable. Pour le Conseil constitutionnel, je dirai qu’on a eu une faillite dans notre appareil judiciaire. Car quand j’avais déposé mes recours pour la proclamation effective de la liste des candidats au niveau de cette institution, les astuces avancées par cette dernière ne m’ont point convaincu ».
Youssou Ndour, qui avait vu sa candidature rejetée par le Conseil constitutionnel, n’a pas manqué à l’appel. « La jeunesse souffre énormément. A l’Université on assiste qu’à la formation des chômeurs et tout le monde doit prendre ses responsabilités. Et quand je dis responsabilité ce n’est pas la violence ».
Pour celui qu’on nomme « Le Mandela du Sénégal », l’élan est pris et le chemin est clair. Notre ennemis est identifié, il y en n’a pas deux ni trois, il y en a qu’un et c’est Me Wade. La victoire est avec nous car la jeunesse est avec nous. Nous prêts à barrer la route à un coup d’état électoral, sur ce, je lui (Me Wade) demande de reprendre ses esprits. Je demande également aux forces de l’ordre, aux gendarmes, aux militaires et paramilitaires de refuser d’obéir au dictateur au petit pied et de se joindre à nous », cris haut et fort Amath Dansokho, l’un des coordonnateur du Mouvement du 23 juin (M-23).