Le ministre de l'Intérieur Besir Atalay a déclaré que les premiers éléments semblaient écarter l'hypothèse d'une attaque terroriste et donc exclure qu'elle soit le fait des séparatistes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
Il n'a cependant pas cité directement la guérilla séparatiste qui sévit depuis 1984 dans la région.
Les chaînes de télévision locale ont pour leur part évoqué plusieurs querelles meurtrières au cours des dernières années dans le village où l'attaque a eu lieu, suggérant qu'il pourrait s'agir d'un règlement de comptes.
Les assaillants, masqués et armés de fusils automatiques et de grenades, ont pénétré dans un bâtiment de Bilge, à une vingtaine de kilomètres de la capitale provinciale Mardin, et ont ouvert le feu sur les convives, a dit à Reuters le gouverneur de la province, Ahmet Ferhat Ozen.
"Ils ont fait irruption dans la maison et ont commencé à cribler l'endroit de balles, touchant aussi bien les hommes que les femmes. Leurs visages étaient cachés derrière des masques", a raconté à Reuters une femme de 20 ans témoin de l'attaque.
Environ 200 personnes participaient à la célébration de la noce, a-t-elle ajouté sous le sceau de l'anonymat.
Règlements de compte sanglants
Les assaillants ont réussi à quitter la région en franchissant la frontière avec la Syrie avant que les soldats n'aient encerclé le village et coupé les routes, ont précisé les autorités. Leur traque a en outre été perturbée par une tempête de sable.
Selon le site internet du quotidien Hurriyet, l'attaque a été menée en milieu de soirée par quatre hommes qui sont parvenus à fuir.
Les médias locaux ont rapporté que des membres des deux familles appartiennent à une milice levée par l'Etat pour combattre les séparatistes kurdes et fournir des renseignements dans le sud-est du pays.
Selon l'agence anatolienne de presse, la jeune femme qui se mariait lorsque l'attaque est intervenue est la fille du chef du village. On ne savait pas pour l'heure si elle ou son époux était au nombre des victimes.
Le chef du village de Bilge, Hamit Celebi, et dix membres de sa famille au moins auraient péri, a ajouté l'agence officielle.
Le ministre de l'Intérieur Besir Atalay a fait état d'un bilan officiel de 45 morts et six blessés et tenait le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan informé de la situation.
Les blessés ont été transportés à l'hôpital de Mardin et des appels au don de sang ont été lancés.
Atalay devrait se rendre dans la région avec ses homologues de la Justice Sagdullah Ergin et les députés de Mardin.
Les règlements de compte sanglants autour de propriétés terriennes ou de mariages ne sont pas inconnus dans le sud-est de la Turquie, mais ils s'avèrent rarement aussi meurtriers.
La violence de cette attaque pourrait en faire un nouveau motif d'inquiétude pour le gouvernement d'Ankara, candidat à l'entrée dans l'Union européenne, au moment où il tente d'apaiser les tensions dans la région pour rassurer Bruxelles.
La milice levée en 1985 pour combattre les séparatistes, protéger les villages et patrouiller dans les montagnes, compte environ 57 000 gardes.
Leurs droits de port d'arme, d'informer les autorités d'activités présumées séparatistes suspectes et de tuer au nom de l'Etat en ont fait une puissance régionale et certains dénoncent leur usage de la force pour régler des problèmes familiaux ou des différends terriens.
Source: yahoonews
Il n'a cependant pas cité directement la guérilla séparatiste qui sévit depuis 1984 dans la région.
Les chaînes de télévision locale ont pour leur part évoqué plusieurs querelles meurtrières au cours des dernières années dans le village où l'attaque a eu lieu, suggérant qu'il pourrait s'agir d'un règlement de comptes.
Les assaillants, masqués et armés de fusils automatiques et de grenades, ont pénétré dans un bâtiment de Bilge, à une vingtaine de kilomètres de la capitale provinciale Mardin, et ont ouvert le feu sur les convives, a dit à Reuters le gouverneur de la province, Ahmet Ferhat Ozen.
"Ils ont fait irruption dans la maison et ont commencé à cribler l'endroit de balles, touchant aussi bien les hommes que les femmes. Leurs visages étaient cachés derrière des masques", a raconté à Reuters une femme de 20 ans témoin de l'attaque.
Environ 200 personnes participaient à la célébration de la noce, a-t-elle ajouté sous le sceau de l'anonymat.
Règlements de compte sanglants
Les assaillants ont réussi à quitter la région en franchissant la frontière avec la Syrie avant que les soldats n'aient encerclé le village et coupé les routes, ont précisé les autorités. Leur traque a en outre été perturbée par une tempête de sable.
Selon le site internet du quotidien Hurriyet, l'attaque a été menée en milieu de soirée par quatre hommes qui sont parvenus à fuir.
Les médias locaux ont rapporté que des membres des deux familles appartiennent à une milice levée par l'Etat pour combattre les séparatistes kurdes et fournir des renseignements dans le sud-est du pays.
Selon l'agence anatolienne de presse, la jeune femme qui se mariait lorsque l'attaque est intervenue est la fille du chef du village. On ne savait pas pour l'heure si elle ou son époux était au nombre des victimes.
Le chef du village de Bilge, Hamit Celebi, et dix membres de sa famille au moins auraient péri, a ajouté l'agence officielle.
Le ministre de l'Intérieur Besir Atalay a fait état d'un bilan officiel de 45 morts et six blessés et tenait le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan informé de la situation.
Les blessés ont été transportés à l'hôpital de Mardin et des appels au don de sang ont été lancés.
Atalay devrait se rendre dans la région avec ses homologues de la Justice Sagdullah Ergin et les députés de Mardin.
Les règlements de compte sanglants autour de propriétés terriennes ou de mariages ne sont pas inconnus dans le sud-est de la Turquie, mais ils s'avèrent rarement aussi meurtriers.
La violence de cette attaque pourrait en faire un nouveau motif d'inquiétude pour le gouvernement d'Ankara, candidat à l'entrée dans l'Union européenne, au moment où il tente d'apaiser les tensions dans la région pour rassurer Bruxelles.
La milice levée en 1985 pour combattre les séparatistes, protéger les villages et patrouiller dans les montagnes, compte environ 57 000 gardes.
Leurs droits de port d'arme, d'informer les autorités d'activités présumées séparatistes suspectes et de tuer au nom de l'Etat en ont fait une puissance régionale et certains dénoncent leur usage de la force pour régler des problèmes familiaux ou des différends terriens.
Source: yahoonews
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