Depuis 1982, la Casamance est en proie à une rébellion armée.
Le chef de la branche extérieure du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) Mamadou Nkrumah Sané, âgé de 71 ans sera entendu aujourd'hui mardi 30 mars par la police française après avoir reçu une convocation. Mamadou Nkhrumah Sané a récemment justifié la reprise des hostilités en Casamance, des propos qui auraient suscité la colère de certains hauts responsables sénégalais.
Mamadou Nkrumah Sané n’est ni surpris, ni véritablement inquiet. Des convocations par la police française, il en a déjà connu plusieurs. La première remonte à 1994. « C’est routinier », lance-t-il un brin fanfaron.
Il est vrai que cet homme qui vit en France depuis la fin des années 60 est sous le coup d’une mise en examen depuis 1997. Il est d’ailleurs, dit-il, « En liberté provisoire ». Il n’est pas inquiet outre mesure quant à son statut en France. Il possède une carte de séjour valable jusqu’à l’an prochain. Ce qui l’interpelle, c’est l’attitude des autorités sénégalaises.
Mamadou Nkrumah Sané ne doute pas un instant que cette convocation est la suite logique des propos tenus récemment par le ministre de la Défense, Abdoulaye Baldé, qui affirmait se réserver le droit d’interpeller Paris sur le statut du rebelle en exil, et sur les conséquences de ses propos. Mamadou Nkrumah Sané a récemment justifié la reprise des hostilités en Casamance et a ressorti des diatribes, dignes des plus grandes heures du MFDC.
Reste que le chef de la branche extérieure du Mouvement des forces démocratiques de Casamance tient à rappeler qu’il n’a nullement l’intention de nuire en quoi que ce soit, aux relations qu’entretient la France avec le Sénégal . « J ’ai toujours pris soin, dit-il, de mesurer mes propos, afin de ne pas nuire au pays qui m’accorde l’asile ». Une mise au point sans doute utile, à quelques heures de sa convocation.
Le chef de la branche extérieure du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) Mamadou Nkrumah Sané, âgé de 71 ans sera entendu aujourd'hui mardi 30 mars par la police française après avoir reçu une convocation. Mamadou Nkhrumah Sané a récemment justifié la reprise des hostilités en Casamance, des propos qui auraient suscité la colère de certains hauts responsables sénégalais.
Mamadou Nkrumah Sané n’est ni surpris, ni véritablement inquiet. Des convocations par la police française, il en a déjà connu plusieurs. La première remonte à 1994. « C’est routinier », lance-t-il un brin fanfaron.
Il est vrai que cet homme qui vit en France depuis la fin des années 60 est sous le coup d’une mise en examen depuis 1997. Il est d’ailleurs, dit-il, « En liberté provisoire ». Il n’est pas inquiet outre mesure quant à son statut en France. Il possède une carte de séjour valable jusqu’à l’an prochain. Ce qui l’interpelle, c’est l’attitude des autorités sénégalaises.
Mamadou Nkrumah Sané ne doute pas un instant que cette convocation est la suite logique des propos tenus récemment par le ministre de la Défense, Abdoulaye Baldé, qui affirmait se réserver le droit d’interpeller Paris sur le statut du rebelle en exil, et sur les conséquences de ses propos. Mamadou Nkrumah Sané a récemment justifié la reprise des hostilités en Casamance et a ressorti des diatribes, dignes des plus grandes heures du MFDC.
Reste que le chef de la branche extérieure du Mouvement des forces démocratiques de Casamance tient à rappeler qu’il n’a nullement l’intention de nuire en quoi que ce soit, aux relations qu’entretient la France avec le Sénégal . « J ’ai toujours pris soin, dit-il, de mesurer mes propos, afin de ne pas nuire au pays qui m’accorde l’asile ». Une mise au point sans doute utile, à quelques heures de sa convocation.
Autres articles
-
Rupture entre le F24 et le Pastef : trahison ou ingratitude ?
-
Gestion fonds Covid-19 : « Je ne suis pas concerné par une quelconque information judiciaire » (Abdoulaye Diouf Sarr)
-
Radiation de Barthelemy Dias : « il y a un parfum de revanche politique dans cette affaire », Me Moussa Diop
-
Révocation de Barthelemy Dias : le préfet aurait agi sous l’Article, L 237 du code électoral, selon Me Moussa Diop,
-
"Les Sénégalais n'accepteront pas la dictature", avertit Mamadou Mbodji, Coordonnateur de F24