En remettant trois otages -toutes des femmes- aux autorités bissau-guinéennes, César Atout Badiat, le chef rebelle, a joint l’acte à la parole. « Je libère les femmes détenues, conformément à la demande de nos mamans, a-t-il ainsi affirmé, et je remercie la Guinée-Bissau qui a joué un rôle majeur. »
Pour faire un coup médiatique, les rebelles ont exigé et obtenu que la cérémonie se tienne dans une plantation d’anarcadiers, tout près de leur base, en présence des femmes du Bois sacré de Casamance. Etaient également présentes des organisations travaillant dans la crise dans cette région méridionale du Sénégal, dont l’ONG bissau-guinéenne Mon ku mon notamment (« main dans la main »).
Neuf démineurs toujours otages
Les trois otages n’ont pas caché leur émotion, elles ont fondu en larmes au moment ou le chef rebelle prononçait leur libération.
Il reste le sort de neuf autres démineurs. Pour ceux-là, César Atout ne se prononce pas, mais Sophie Aïdara, l’une des otages libérées, garde cependant une pensée pour eux.
« Je ne peux pas dire exactement que je suis contente, confie-t-elle, puisqu’une partie de moi n’est pas encore sortie de cette brousse. Parce qu’il reste à l’intérieur neuf garçons qui attendent leur libération, et tant qu’ils ne sont pas libérés, je ne serai pas totalement libre. »
Source: RFI
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